Le doute était permis au vu du ralentissement, voire de l’arrêt, de nombre de projets non encore entamés un peu partout dans le royaume. Mais, du moins pour Al Hoceima, il n’en est strictement rien. Les projets programmés dans le cadre de «Al Hoceima Manarat Al Moutawassit», censés faire rayonner la ville à l’échelle de la région, sont maintenus. A commencer par le noyau universitaire qui y est projeté, nous apprend Akhbar Al Yaoum dans son édition de vendredi 31 juillet.
Malgré l’impact du coronavirus sur le budget de l’Etat et sur les dépenses publiques, le ministère de l’Education nationale et de l’enseignement supérieur annonce que l’ouverture des plis relatifs au marché portant sur ce noyau seront ouverts en octobre prochain, pour désigner la société ou le groupement à même de réaliser les travaux relatifs à ce projet. L’action est donc en cours pour la mise en place des projets relatifs à la création de ce noyau universitaire à Al Hoceima. Un terrain de 50 hectares a été mobilisé à cette fin. Ce lot de terrain devrait abriter d’autres nouveaux établissements universitaires dans la province.
Les installations relatives au noyau universitaire dans la province d’Al Hoceima avaient déjà été approuvées lors d’une réunion de la Commission nationale de coordination de l’Enseignement supérieur tenue le 25 juillet 2017. Le noyau en question portera sur une Faculté pluridisciplinaire, une Ecole nationale de commerce et de gestion (ENCG) et une cité universitaire. Ces installations permettront de renforcer l’offre de formation dans la province, qui abrite actuellement une Faculté des sciences et technologies (FST) et une École nationale des sciences appliquées (ENSAH).
Le projet vise à mettre fin à la souffrance des étudiants, notamment ceux issus de familles pauvres, obligés d’étudier à Tanger ou Tétouan dans de mauvaises conditions. Plus de 5.000 étudiants de la province d’Al Hoceïma poursuivent actuellement leurs études dans les établissements relevant de l’Université Abdelmalek Essaâdi, dans les villes de Tétouan, Tanger et Larache.
Nécessitant un investissement de plus de 200 millions de dirhams, ce noyau contribuera au renforcement de l’offre de formation universitaire et permettra aux jeunes de la province d’accéder aux branches à accès ouverts, telles que le droit et l’économie, ainsi qu’à des formations à accès régulé, telles que la gestion, le commerce et la science.