La crise perdure dans l’arrondissement communal d’Aîn Sebaâ à Casablanca, où la majorité, qui a complètement lâché le président Youssef Lahssinia, s’est effritée.
«Lors d’une session ordinaire, les élus de l’opposition et de la majorité ont simulé la mort politique du président Youssef Lahssinia, en plaçant un cercueil symbolique sur la grande table de la salle de réunion», relaie le quotidien Al Akhbar dans son édition du week-end des 18 et 19 janvier. Cette scène a été enregistrée par les élus et partagée. On peut y voir Moulay Ahmed Afilal, vice-président de la mairie de Casablanca, réciter la Fatiha, en présence de représentants des médias et de nombreux citoyens.
Les élus ont même demandé la révocation du président auprès des instances régionales de leur parti. Après environ trois heures de débats et de polémiques, la dernière session a finalement été reportée à mardi prochain.
D’après les dires d’un élu au quotidien, «le président aurait provoqué ces conflits en dépêchant des éléments de la police administrative sur le terrain pour contrôler des commerces appartenant à des membres de la commune et leur consigner des infractions». Un bras de fer qui s’est durci avant d’aboutir aujourd’hui au point de non retour.