"Le polisario a profité de la conjoncture marquée par l'absence d’une protection des veuves et des orphelins des victimes pour créer une atmosphère de complicité et altérer la véracité sur ces attentats terroristes", affirme la présidente de l’Acavite, Lucia Jimenez, dans un article publié hier, dimanche 26 janvier, dans le journal canarien La Provincia.
Plus de 44 ans après les attentats terroristes contre des Espagnols au Sahara dans les années 70 et 80 du siècle dernier, le polisario tire toujours profit d'une «posture de victimisation» pour nier ces attentats qu’il a commis, s’insurge la présidente de l’Acavite.
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Lucia Jimenez fustige à cet effet une forme de «connivence pro-polisario au sein des commissions parlementaires annuelles de toute la classe politique représentée au Congrès des députés espagnols, au parlement canarien, au Sénat, aux conseils municipaux et aux conseils insulaires à travers des voyages subventionnés à Tindouf».
Idem pour certains médias et journalistes que l’ONG en charge de la défense des victimes, accuse d’avoir développé une théorie "historique négationniste" sur les attentats armés du polisario. On cherche toujours à "blanchir et à justifier de manière romantique ces attentats terroristes" commis par le polisario "contre des travailleurs et des pêcheurs espagnols", déplore l’ONG, assurant que "l’omission et l’exclusion délibérées" des victimes de ces actes terroristes ne dissuaderont pas leurs familles, -près de 300-, de poursuivre leur combat pour rétablir la vérité et obtenir réparation.
Ainsi, pour la présidence de l’Acavite, "il est temps de réparer cette erreur en faisant bénéficier les ayants droits des victimes du polisario du même traitement que les familles des victimes des actes du terroriste djihadiste ou de l'ETA".
L'Acavite est une association qui se bat depuis sa création en 2006 pour faire la lumière sur les attentats commis par le polisario contre des ressortissants espagnols, civils et militaires, durant les années 70 et 80.