Accord de pêche : l’UE tient au maintien de son partenariat avec le Maroc

DR

Revue de presseLa 5e session de la commission mixte chargée du suivi de l’Accord de partenariat dans le domaine de la pêche durable entre le Maroc et l’Union européenne a plaidé en faveur de la poursuite de la coopération, qualifiée à ce stade d’exemplaire, en saluant la mise en œuvre satisfaisante de l’Accord de pêche et de son Protocole. Les détails dans cette revue de presse tirée du quotidien Al Akhbar.

Le 14/07/2023 à 19h53

La cinquième session de la commission mixte chargée du suivi de l’Accord de partenariat dans le domaine de la pêche durable entre le Royaume et l’Union européenne (UE) a conclu ses travaux, jeudi à Bruxelles, en recommandant le maintien de l’accord de pêche et la poursuite de la coopération scientifique.

Et ce, dans l’objectif commun de la durabilité de la ressource halieutique dans la région. «Les relations entre le Maroc et l’Union européenne dans le domaine de la pêche s’inscrivent dans un cadre d’un partenariat global bénéfique aux deux parties», rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition du week-end des 15 et 16 juillet, sur la base d’un communiqué conjoint.

Ce qui fait du Maroc et de l’Union européenne, souligne la même source, «des partenaires stratégiques au service de la stabilité et du développement de la région».

La réunion de la cinquième session de la commission mixte chargée du suivi de l’Accord de pêche, tenue conformément à l’accord de partenariat dans le domaine de la pêche durable entre le Maroc et l’Union européenne, a permis de «faire une évaluation globale des 4 années de mise en œuvre du Protocole de pêche du 18 juillet 2019, et qui arrive à son terme le 17 juillet courant, conformément à son article 16», indique la même source.

De même, ajoute la même source, «le Maroc et l’Union européenne ont convenu de poursuivre leur coopération comme le prévoit l’accord de partenariat dans le domaine de la pêche durable, qui demeure en vigueur, de manière à approfondir le partenariat bilatéral sur des volets essentiels tels que les campagnes scientifiques, la coopération technique, la lutte contre la pêche illégale, l’intégration économique des opérateurs, les dispositifs de sécurité en mer et d’amélioration des conditions de travail et de protection des marins».

A cette occasion, poursuit le quotidien, «le Maroc et l’Union européenne se sont félicités de leur coopération exemplaire qui a permis, en toutes circonstances, des opérations des navires artisanaux et industriels, une gouvernance transparente et rigoureuse du Protocole, ainsi qu’un suivi scientifique continu de l’état de la ressource halieutique».

Et d’ajouter que «les parties ont notamment salué la mise en œuvre satisfaisante de l’Accord de pêche et de son protocole dans ses différentes dimensions, notamment l’excellent état d’avancement des projets pour le développement du secteur de la pêche au Maroc».

Et de souligner «l’impact socio-économique positif sur le secteur, sur la pêche artisanale, l’aquaculture durable au profit des jeunes entrepreneurs et des coopératives de pêcheurs, ainsi qu’en termes de création d’emplois, de formation et d’insertion des femmes et des jeunes notamment dans la vie active. Ces projets pourront se poursuivre au-delà de l’expiration du protocole, comme prévu par celui-ci».

Le communiqué ajoute enfin que «les deux parties ont pris note des recommandations contenues dans le rapport établi par le comité scientifique conjoint, qui s’est réuni en juin dernier. A cet égard, elles vont poursuivre la coopération scientifique dans l’objectif commun de la durabilité de la ressource dans la région».

Par ailleurs, rappelle le quotidien, le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a indiqué, lors d’un point de presse à l’issue des travaux de la 3e réunion ministérielle du Processus des Etats africains atlantiques, que «le gouvernement intègre dans sa réflexion et dans son évaluation au sujet de l’Accord de pêche le paramètre lié aux données scientifiques, l’objectif étant de préserver cette ressource naturelle importante et pour le Maroc et pour les Marocains, et d’assurer sa durabilité».

Par Mohamed Younsi
Le 14/07/2023 à 19h53