Abdelouafi Laftit: les rumeurs nourrissent le sentiment d’insécurité

Abdelouafi Laftit, ministre de l'Intérieur. . DR

Revue de presseKiosque360. En marge de la présentation du projet de son budget sectoriel pour 2023, le ministère de l'Intérieur dresse un bilan de son activité au titre de l’année 2022. Détails dans cette revue de presse du quotidien Al Ahdath Al Maghribia.

Le 01/11/2022 à 19h29

Au Maroc, la situation sécuritaire est normale et maîtrisée. C’est en substance ce que relève le bilan annuel du ministère de l’Intérieur, annexé au projet de budget sectoriel du département dirigé par Abdelouafi Laftit. D’après ce document, le plan d’action mis en œuvre cette année a permis d’atteindre des résultats importants, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans sa livraison du 2 novembre.

Selon le journal, ces résultats ont contribué au maintien du sentiment de sécurité chez les citoyens et les touristes à un niveau très élevé. D’après le ministère de tutelle, l’impact de ces résultats se reflète positivement sur la perception du pays au niveau sécuritaire à l’échelle internationale. Chiffres à l’appui, le bilan annuel du ministère de l’Intérieur, dédié aux huit premiers mois de l’année 2022, confirme cette tendance.

De janvier au mois d’août, 785 254 crimes ont été recensés par le département d’Abdelouafi Laftit. Les atteintes aux personnes et aux biens et propriétés représentent, elles, 39% de l’ensemble des affaires comptabilisées au niveau national. Le rapport de l’Intérieur confirme par ailleurs que le crime est davantage concentré dans les villes, à hauteur de 78% des forfaits recensés sur le territoire national.

Selon le ministère de l’intérieur, le taux de résolution de ces affaires a atteint durant les 8 premiers de l’année 90%. Dans le détail, 692 194 individus ont été interpellés et déférés devant la justice, dont 3% sont des mineurs. Pour leur part, les crimes qui impactent le sentiment de la sécurité chez les citoyens s’élèvent à 219 000 affaires, soit 29% de l’ensemble des affaires comptabilisées.

D’après les données consultées par le quotidien Al Ahdath Al Maghribia, les services du ministère de l’Intérieur observent que le sentiment d’insécurité chez les citoyens est, parfois, disproportionné à la réalité. La faute à la propagation de rumeurs et des fake news, ainsi que le traitement médiatique réservé par certains supports de presse à ces affaires, rapporte le quotidien, citant le département d’Abdelouafi Laftit.

Par Khalil Rachdi
Le 01/11/2022 à 19h29