A l’approche de la fin de la saison universitaire, l’ouverture de la cité des métiers et des compétences à Tanger pose toujours problème à toutes les institutions impliquées. Le projet présenté devant le Roi Mohammed VI quelques années plutôt se fait ainsi toujours attendre, sous le regard des officiels qui se renvoient la balle.
Comme le souligne le quotidien Al Akhbar dans son édition du 14 mai, c’est le Conseil de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima qui devait trancher l’épineuse question relative au foncier, qui devait passer sous le giron de l’Etat via l’OFPPT.
Alors que le Conseil de la région avait annoncé la finalisation du projet, la situation n’a pas changé, à en croire les sources du journal, d’autant que la future Cité des métiers et des compétences de Tanger a été bâtie sur un foncier qui n’est pas encore propriété de l’Etat.
Pour rappel, le Conseil de la région du nord avait conclu, en 2021, un contrat d’acquisition d’un foncier de la Direction des domaines de l’Etat, d’une superficie d’environ 12 hectares, destiné à accueillir la Cité des métiers et des compétences.
La région avait alors signé ce contrat pour l’acquisition d’un foncier composé de deux parcelles de terrain à Boukhaled au sud de Tanger (12 hectares) pour un montant de 24 millions de dirhams. La région s’était aussi engagée à mobiliser 100 millions de dirhams, y compris le budget d’acquisition du foncier, à titre de contribution à la Cité des métiers et des compétences.
D’après les sources du journal, les étudiants de la future Cité sont plongés dans le doute, compte tenu du retard pris dans l’ouverture, désormais incertaine, de l’institution. Cette problématique a fait l’objet de plusieurs rapports parlementaires qui s’inquiètent de l’avenir de ces étudiants. Ces rapports citent également les failles dans plusieurs autres Cités des métiers, réparties sur les régions du Royaume.