Depuis le retour du Maroc au sein de l’organisation panafricaine, acté en janvier 2017, c’est le premier sommet au cours duquel le CPS de l’UA ne contient aucune indication au sujet de la question du Sahara marocain, a souligné M. Bourita lors d’une conférence de presse au siège de l’UA à l’occasion du 33è sommet de l’Union.
Il a rappelé, dans ce cadre, la décision du Sommet de Nouakchott de 2018 qui avait décidé que la question du Sahara marocain est traitée au niveau des Nations unies et que l’UA doit apporter son appui et son soutien à ce processus et ne doit aucunement créer un processus parallèle ou une littérature différente de celle des Nations Unies.
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Les pays membres de l’UA s’intéressent maintenant aux questions de paix, de sécurité et de développement et la question du Sahara marocain dispose de son propre cadre et sa référence au sein de l’Onu, a souligné M. Bourita, réaffirmant que la décision du Sommet de Nouakchott demeure la référence de l’UA à ce sujet.
Pour rappel, lors de ce 33è Sommet d’Addis-Abeba, le Président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, a confirmé l’exclusivité des Nations Unies dans la résolution de la question du Sahara marocain.
Dans son intervention à l’ouverture de la 33è Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA, M. Faki Mahamat a précisé que conformément à la décision 693 du Sommet de Nouakchott, la Troïka de l’UA apportera un soutien efficace au processus mené par les Nations unies, qui est le cadre volontairement choisi par les parties pour une solution politique durable.