Ce face-à-face dans la résidence de Sandringham (Est de l'Angleterre) est, depuis le début de la tempête que traverse la famille, le premier entre le prince âgé de 35 ans et la monarque de 93 ans, "blessée" selon les journaux par sa volonté de se mettre en retrait de la famille royale britannique.
Le duc de Sussex, sixième dans l'ordre de sa succession au trône, souhaite gagner son "indépendance financière" et vivre une partie de l'année en Amérique du Nord, sans totalement tourner le dos à la monarchie.
Annoncé alors qu'Harry cachait de moins en moins son malaise face aux attaques des tabloïds contre sa femme, le "Megxit" a pris de court la monarchie, dont les principaux membres n'avaient pas été consultés. Elizabeth II a demandé à sa famille de trouver rapidement une solution.
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L'épisode a ravivé le souvenir de l'abdication, en 1936, du roi Edouard VIII pour épouser Wallis Simpson, une Américaine divorcée -comme Meghan. Il avait fini sa vie en exil à Paris.
La réunion doit rassembler le prince Charles et ses fils William et Harry. Très proches depuis la mort de leur mère Diana en 1997, les deux trentenaires sont désormais des "entités séparées", a confié le prince William à un ami, des propos rapportés par le Sunday Times.
Après avoir déménagé du palais de Kensington, à Londres, où ils vivaient avec William et Kate, Harry et Meghan ont rompu avec la fondation où les deux couples œuvraient ensemble.
Repartie au Canada aussitôt après l'annonce de la mise en retrait retrouver son fils de huit mois, Archie, Meghan, 38 ans, devrait participer aux discussions par téléphone.
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L'ambiance risque d'être très tendue. "Pas si vite, Harry!", prévenait le tabloïd Daily Mail avec une photo de la monarque, photographiée pour la première fois ce week-end avec un appareil auditif.
"La reine va dire à Harry le vrai coût de la liberté", titrait le tabloïd Daily Express ce lundi 13 janvier.
La volonté du couple de gagner sa vie -probablement en capitalisant sur son statut- en gardant ses titres royaux, l'usage du cottage qu'il occupe sur les terres du châteaux de Windsor et un pied dans la monarchie passe mal au Royaume-Uni.
Parmi les sujets discutés figure le montant de la dotation financière que le prince Charles attribue au couple depuis sa réserve personnelle.
Meghan et Harry n'ont jusqu'ici officiellement renoncé qu'à leur part de l'allocation royale, laquelle ne représente que 5% de leurs revenus.
Le couple a en revanche fait déposer la marque "Sussex Royal", qui couvre des domaines très divers, de cartes postales à des vêtements en passant par des services de conseil ou des campagnes caritatives.
S'ils n'obtenaient pas satisfaction, Harry et Meghan pourraient accepter une interview télévisée à bâtons rompus aux conséquences potentiellement désastreuses, rapportent ce lundi 13 janvier plusieurs journaux.
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De quoi rappeler celle donnée par Lady Di en 1995, dévastatrice, dans laquelle elle s'épanchait sur les difficultés de sa vie au sein de la "firme", le surnom de la famille royale.
L'image de la famille royale est déjà ternie par les liens du prince Andrew, deuxième fils de la reine, avec le financier américain Jeffrey Epstein, accusé d'agressions sexuelles sur mineures et mort en prison en août 2019.
Tom Bradby, journaliste à la chaîne de télévision ITV et ami de William et Harry, a fait planer la menace d'une "longue interview télévisée où tous les coups seraient permis". Le résultat "ne serait pas joli", a-t-il averti hier, dimanche 12 janvier.
Dans une interview donnée à ce journaliste en octobre 2019, Meghan Markle, qui a épousé Harry en 2018, avait confié les larmes aux yeux que sa nouvelle vie était "difficile" en raison de la pression des médias.
Harry a d'ailleurs déposé une série de plaintes contre des tabloïds accusés de violer sa vie privée. Il avait dit craindre que "l'histoire se répète", après la mort de sa mère Diana, le 31 août 1997, dans un accident de la route sous le pont de l’Alma, à Paris, alors qu'elle était pourchassée par des paparazzis.