L’humoriste casablancais a partagé d’émouvants souvenirs lors de l’émission diffusée le 11 décembre sur la chaîne YouTube de Konbini. De sa naissance à la clinique Val d’Anfa, à Casablanca, à l’amour qu’il portait à sa maîtresse en classe de CE1,«pour une raison basique, parce qu’elle était blonde, et qu’au Maroc, une femme blonde, c’est une minorité», Gad Elmaleh est longuement revenu sur sa vie à Casablanca.
Dans cet échange aussi touchant que drôle, celui-ci a notamment partagé un souvenir qui l’a bouleversé. «Il y a quelques années quand j’étais au Maroc, j’ai voulu voir la femme qui a été très présente dans ma vie et qui m’a aussi élevé. Cette femme s’appelle Fatima», a-t-il ainsi expliqué, évoquant avec émotion cette seconde mère à laquelle il a souvent rendu hommage. Gad Elmaleh explique ainsi lui avoir donné rendez-vous à l’hôtel où il était descendu le temps de sa tournée casablancaise.
Ce jour-là, «il y avait beaucoup de gens qui m’attendaient, des fans du show qui voulaient prendre des photos», se souvient-il. «Elle est venue avec son foulard, sa djellaba, elle était assise dans cet hôtel très chic. Elle ne dit rien, elle attend très dignement (…) et quand je termine, je vais m’asseoir avec elle, et je lui dis que je suis désolé», poursuit Gad Elmaleh.
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«Elle me dit: ce n’est pas grave. a m’a rappelé quand tu étais bébé et que je te promenais dans les rues de Casablanca dans ta poussette. Tu avais des yeux tellement grands et bleus que tout le monde s’arrêtait et regardait tes yeux. Et moi je faisais croire que tu étais mon fils», se remémore l’acteur et réalisateur. Très ému par ce souvenir, Gad Elmaleh confie: «elle m’a scotché et je me suis dit que ce qu’elle avait vu c’était l’amour, le côté pur de tout ça, alors que moi j’étais en mode ‘resta’ (star)».
Quelques années plus tôt, en 2019, alors qu’il était l’invité de l’émission Ambition intime, animée par Karine Le Marchand, celle-ci lui avait fait la surprise de ramener sur le plateau Fatima. Face à celle qui l’a élevé, Gad Elmaleh avait fondu en larmes. «Cette femme m’emmenait à l’école le matin, me chantait des chansons en arabe le soir pour m’endormir, m’a vu créer mes premiers sketches... Elle a toujours eu un regard très serein sur ce que je faisais, même quand je commençais à passer à la télé», avait-il expliqué.