Déchéance de tutelle demandée par Jamila El Haouni: le dossier est transféré à Casablanca

La comédienne Jamila El Haouni

La comédienne Jamila El Haouni . DR

La comédienne Jamila El Haouni avait porté plainte en décembre 2022 contre son ex-mari l’acteur Amine Ennaji et demandé la déchéance de sa tutelle sur leur fils Safwane âgé de 12 ans. Le procès s'est ouvert à Rabat mais il est aujourd'hui transféré au tribunal de la famille de Casablanca en attendant le verdict.

Le 17/01/2023 à 17h00

L’affaire de Jamila El Haouni sera finalement examinée par le tribunal de la famille de Casablanca. Ainsi a décidé le tribunal de Rabat où a démarré le procès le lundi 9 janvier, qui s’est déclaré non compétent.

La comédienne avait porté plainte en décembre 2022 contre son ex-mari, l’acteur Amine Ennaji, et demandé la déchéance de sa tutelle sur leur fils Safwane âgé de 12 ans.

Après son divorce d'avec le comédien Amine Ennaji et plusieurs tentatives d’arriver à une entente à propos de l’éducation de leur fils, l’actrice marocaine porte plainte et réclame à la justice la déchéance de la tutelle qui revient au père.

Sur le plateau de l’émission Avec Chéhrazade sur M24, Jamila El Haouni a raconté ses tribulations avec son ex-mari Amine Ennaji. «En 8 ans, il a vu son père deux fois et la pension alimentaire, son père l’a payée deux fois, la première fois c’était en 2017 et la deuxième fois en 2022, et cela n’a pas encore été versé… La procédure prend du temps».

Jamila El Haouni explique également que le fait qu’elle n’ait pas la tutelle légale de son fils (à ne pas confondre avec le droit de garde) l’empêche de réaliser le rêve de Safwane. L'enfant souhaite devenir footballeur professionnel, une star du ballon rond.

Au Maroc, la mère peut demander la déchéance de la tutelle du père dans trois cas: si le père est décédé, s’il souffre d’une maladie mentale ou s’il est absent.

Dans le cas de Jamila El Haouni, elle demande la tutelle car Amine Ennaji selon ses dires «ne s'est, à aucun moment, impliqué dans l’éducation de son fils, ne le connaît pas puisqu’il ne le voit jamais… Il est absent».

La date du redémarrage du procès au tribunal de la famille de Casablanca n’a toujours pas été définie.

Par Fatima Zahra El Aouni
Le 17/01/2023 à 17h00