Jamila El Haouni a décidé de prendre son destin et celui de son fils en main. Après son divorce d'avec le comédien Amine Ennaji et de multiples tentatives d’arriver à une entente à propos de l’éducation de leur fils, l’actrice marocaine porte plainte et demande la déchéance de la tutelle qui revient au père. Le procès démarre ce lundi 09 janvier 2022 au tribunal de la famille à Rabat.
Dans une interview accordée à M24 sur le plateau de l’émission «Avec Chéhrazade», Jamila El Haouni a raconté ses tribulations avec son ex-mari Amine Ennaji. Son fils Safwane, âgé de 12 ans aujourd’hui, est selon elle victime d’une injustice.
«En 8 ans, il a vu son père deux fois (deux heures) et l’allocation familiale, son père l’a payée deux fois, la première fois c’était en 2017 et la deuxième fois en 2022, et ça n’a pas encore été versé… La procédure prend du temps».
Jamila El Haouni explique également que le fait qu’elle n’ait pas la tutelle légale de son fils, à ne pas confondre avec le droit de garde, l’empêche de réaliser le rêve de Safwane. Celui de devenir un footballeur professionnel, une star du ballon rond.
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« Depuis qu’il a 8 ans, mon fils est inscrit dans une école de football et là, lorsque son école a décidé d’envoyer ses élèves à Barcelone visiter un club, il fallait l’autorisation du père pour qu’il voyage car c’est lui le tuteur légal. Il n’a pas accepté…», affirme Jamila El Haouni avant de donner un autre exemple d’obstacles auxquels elle est confrontée: «J’ai voulu l’inscrire à la mission, et alors que j’étais prête à prendre en charge tous les frais, son père n’a pas voulu signer l’accord, sous prétexte que c’est une école laïque».
Au Maroc, la mère peut demander la déchéance de la tutelle du père dans trois cas: si le père est décédé, s’il souffre d’une maladie mentale, ou s’il est absent.
Dans le cas de Jamila El Haouni, elle demande la tutelle car Amine Ennaji selon ses propres dires «ne s'est, à aucun moment, impliqué dans l’éducation de son fils, ne le connaît pas puisqu’il ne le voit jamais… Il est absent». Mais pour que la procédure judiciaire soit validée, il faut le prouver en amenant douze témoins chez l’adoul. Affaire à suivre.