Alors que son nouveau titre, «Carton Rouge», vient de sortir, la chanteuse Manal Benchlikha s’est accordée une pause mode dans la ville ocre sous l’objectif de Vogue Arabia. Dans les colonnes du magazine, celle-ci évoque cette nouvelle chanson qui «représente (sa) façon d’aborder les personnes qui ne méritent plus leur place dans nos vies sans explication – on leur donne simplement un carton rouge».
Manal Benchlikha se confie également au sujet de la blessure «particulièrement profonde» et l’immense chagrin causés par la perte de son père mais dans lesquels elle puise pourtant «une force qu’elle n’aurait jamais trouvée autrement». De sa relation avec sa mère, elle se souvient de son premier single «Denia», coécrit avec elle en 2010, puis de «Kulshi Ban», dont le clip a été produit par sa mère qui a toujours cru en elle.
Son identité marocaine est également l’un des piliers de Manal Benchlikha, et se trouve être «indissociable de sa musique», analyse la publication qui souligne le fait que la chanteuse met en valeur la richesse culturelle de son pays en écrivant en dialecte marocain et en utilisant des rythmes traditionnels marocains. «Je veux être une pionnière», dit-elle, «prendre des risques et laisser la place à ceux qui viendront après moi pour offrir davantage et aller plus loin».
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Fière de son pays, Manal Benchlikha «se sent investie de la responsabilité de promouvoir la musique marocaine et de l’aider à atteindre un public international», poursuit l’article au sujet de la jeune femme dont la maternité a changé le regard qu’elle portait sur la vie. Car, confie t-elle, «chaque décision que je prends dépend désormais de ma fille, qu’elle concerne mon emploi du temps ou ma carrière».
Un échange intimiste à souhait, rehaussé de magnifiques clichés de la chanteuse, en Chanel, Elie Saab, Giambattista Valli ou Zimmermann, saisis dans les ruelles de la médina de Marrakech et ses échoppes traditionnelles.








