C’est à Miami Beach que Malik Sefrioui, vice-président du groupe cimentier Ciments de l’Atlas-Ciments de l’Afrique, fondé par son père en 2007 à Casablanca, a acquis une luxueuse propriété il y a quelques jours.
Dans un article consacré à cette nouvelle acquisition, le journal Miami Herald s’intéresse à cet achat qui s’inscrit dans une nouvelle tendance: l’acquisition de maisons de luxe à Miami Beach par des ultra-riches, depuis la pandémie.
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En effet, explique le journal, «Hibiscus Island a attiré un nouveau niveau de richesse, rivalisant avec les îles voisines Star et Fisher». Située au large de MacArthur Causeway, la petite sœur de Palm Island a accueilli cette année des personnalités telles que «le patron de l’Université de Miami, Ibrahim Al-Rashid –fils du milliardaire saoudien Nasser Ibrahim Al-Rashid et de la mondaine libano-française Mouna Ayoub– et Dana Ritzcovan, vice-président exécutif et directeur des ressources humaines et de la sensibilisation du groupe Royal Caribbean», explique le média.
Une maison historique de 1930 pour nouvelle acquisition
Malik Sefrioui, dont le mariage avec Kenza Akhannouch, la fille de l’actuel chef du gouvernement et magnat de la distribution des hydrocarbures, a été célébré le 27 avril à Marrakech, a ainsi acquis une maison datant de 1930.
Répartie sur deux étages, cette maison située au 394 S. Hibiscus Dr, a été achetée pour 15,375 millions de dollars à Paul Morelli, un créateur de bijoux.
Malik Sefrioui a acquis la semaine dernière cette résidence en bord de mer sur l'île Hibiscus.. Zillow.com
La maison dispose de six chambres, sept salles de bain, une piscine et un quai. Dotée d’une surface de plus de 2000 m2, sa façade côté mer s’étend sur une trentaine de mètres, le long de Biscayne Bay, avec une vue imprenable sur Palm Island, l’horizon et la skyline de Miami.
Une maison historique vouée à la destruction?
Selon les sources du média américain, il se pourrait que la maison de 1930 acquise par Malik Sefrioui, 33 ans, soit vouée à la destruction, comme c’est le cas d’autres maisons d’Hibiscus Island. En effet, explique-t-on, celui-ci aurait acheté cette demeure principalement pour la vue qu’elle offre et selon une source du média, envisagerait «de démolir la résidence existante et d’en construire une nouvelle pour lui-même ou pour la vendre».
A l'intérieur de la vaste cuisine de la maison, construite en 1930 et qui a fait l'objet, depuis, de nombreux aménagements.. Zillow.com
Une démolition qui n’étonne pas vraiment, puisque «de plus en plus de maisons historiques sont démolies ces derniers temps à Miami Beach», explique le journal, rappelant que si les propriétaires devaient obtenir auparavant l’approbation du Historic Preservation Board de Miami Beach pour démolir les résidences construites avant 1942, ce n’est plus le cas depuis 2023.
En effet, une loi a été approuvée depuis, donnant le droit aux propriétaires de démolir les résidences menacées par l’élévation du niveau de la mer. Un changement législatif qui a ouvert la voie à une série de destruction de maisons historiques, parmi lesquelles la dernière résidence d’Al Capone, à Palm Island.