«Etant donné la récente politique nucléaire agressive de la Corée du Nord et les progrès de ses capacités nucléaires, le (...) scénario (de la simulation) s’est concentré sur la possibilité que la Corée du Nord utilise des armes nucléaires», ont-ils indiqué dans un communiqué conjoint.
Les délégations des Etats-Unis et de la Corée du Sud «ont concentré leurs discussions sur la force de dissuasion de leur alliance (...) et sur des réponses potentielles à l’usage d’armes nucléaires» par la Corée du Nord, a poursuivi le communiqué.
Washington comme Séoul ont réaffirmé qu’ils étaient «prêts à répondre aux menaces nucléaires» de Pyongyang.
Les délégations, constituées de militaires et de responsables des ministères de la Défense et des Affaires étrangères des deux pays, ont effectué cette simulation au Pentagone mercredi, jour où étaient aussi tenus des exercices militaires, bien réels ceux-là, par les forces américaines, sud-coréennes et japonaises en mer du Japon.
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Ces exercices devaient notamment servir à «partager les informations relatives aux ciblage des missiles balistiques et à perfectionner les procédures de détection, de suivi et d’interception», a détaillé le ministère sud-coréen de la Défense dans un communiqué.
Les délégations ayant participé à l’exercice de simulation sur table au Pentagone ont ensuite visité jeudi une base de sous-marins dans l’Etat américain de Géorgie.
Les Etats-Unis ont récemment cherché à rassurer la Corée du Sud quant à leur capacité de dissuasion élargie à leurs alliés, après que la Corée du Nord a déclaré en septembre que son statut d’Etat nucléaire était désormais «irréversible».
Pyongyang a aussi conduit une série d’essais balistiques et de missiles en violation de résolutions de l’ONU et fait traverser la frontière avec la Corée du Sud à cinq drones le 26 décembre, une première en cinq ans, poussant Séoul à y dépêcher des avions de combat.