A 10h04 locales (07h04 GMT), deux fortes explosions ont secoué les alentours de la gare centrale d'Ankara, où des milliers de militants venus de toute la Turquie à l'appel de plusieurs syndicats, d'ONG et partis de gauche se rassemblaient pour dénoncer la reprise du conflit entre Ankara et les rebelles kurdes.
Les déflagrations ont transformé l'esplanade, jonchée de corps sans vie, en scène de guerre et provoqué une panique dans la foule.
Selon le dernier bilan publié samedi soir par les services du Premier ministre Ahmet Davutoglu, 246 personnes ont été blessées, dont 48 toujours en soins intensifs.
Le président islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan a dénoncé une "attaque haineuse contre notre unité et la paix de notre pays" et promis "la réponse la plus forte" contre ses auteurs. M. Davutoglu a lui affirmé détenir de "fortes preuves" que l'attentat avait été commis par deux kamikazes. Il a annoncé trois jours de deuil national.
L'attentat n'a pas été immédiatement revendiqué, mais le chef du gouvernement a pointé du doigt trois mouvements susceptibles, selon lui, d'en être l'auteur: le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), le groupe Etat islamique (EI) et le Parti/Front révolutionnaire de libération du peuple (DHKP-C) d'extrême gauche.
Cet attentat intervient à trois semaines des élections législatives anticipées du 1er novembre, dans un climat de forte tension nourri par les affrontements meurtriers entre les forces de sécurité turques et le PKK dans le sud-est à majorité kurde du pays.
L'attentat n'a pas été immédiatement revendiqué, mais le chef du gouvernement a pointé du doigt trois mouvements susceptibles, selon lui, d'en être l'auteur: le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), le groupe Etat islamique (EI) et le Parti/Front révolutionnaire de libération du peuple (DHKP-C) d'extrême gauche.
Cet attentat intervient à trois semaines des élections législatives anticipées du 1er novembre, dans un climat de forte tension nourri par les affrontements meurtriers entre les forces de sécurité turques et le PKK dans le sud-est à majorité kurde du pays.