Les combattants rebelles se sont retirés des parties de la vieille ville qu'ils contrôlaient encore après la reconquête de l'armée des quartiers voisins de Bab al-Hadid and Aqyul. "Ils se sont repliés de peur d'être assiégés", a expliqué l'OSDH.
L'armée syrienne et ses alliés progressent rapidement dans la partie orientale d'Alep dont ils contrôlent désormais plus des trois quarts, trois semaines après le lancement de leur vaste offensive pour reconquérir la totalité de la ville.
Le régime contrôle désormais toute la partie à l'est de la célèbre citadelle qui surplombe la deuxième ville de Syrie. Dans la nuit, l'armée a mené d'intenses bombardements sur les zones encore contrôlées par les rebelles, dont le quartier de Al-Zabdiya, selon l'OSDH. Au moins quinze personnes, dont un enfant, ont été tués mardi dans Alep-Est.
Trois enfants font partie des onze personnes tuées par des tirs rebelles sur les quartiers d'Alep-Ouest contrôlés par le gouvernement. L'OSDH a par ailleurs précisé qu'au moins 80.000 personnes avaient fui l'est d'Alep depuis le 15 novembre.
Ces déplacés ont cherché refuge dans les quartiers gouvernementaux de l'ouest de la ville ou dans les zones contrôlées par les forces kurdes, a précisé Rami Abdel Rahmane, le directeur de l'OSDH. Ce chiffre ne comprend pas ceux qui se sont rendus dans les quartiers encore aux mains des rebelles.
Il était estimé que 250.000 personnes habitaient Alep-Est avant le début de l'offensive du régime, assiégées depuis la mi-juillet et manquant de vivres et de médicaments.