La résolution, proposée par l’Egypte, soulignait que toute décision qui vise à modifier la nature, le statut et la composition démographique d’Al Qods "n’a aucune force juridique, et est nulle et non avenue".
Cette décision, proposait le texte de la résolution, "doit être annulée conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité", et appelait les pays à s’abstenir d’établir des missions diplomatiques dans la Ville Sainte.
Le statut d’Al Qods est une question qui relève du statut final et qui doit être résolue via des pourparlers selon les résolutions onusiennes, affirmait la proposition, exprimant la "profonde préoccupation" du Conseil des "récentes décisions" concernant la ville.
La Communauté internationale s’est quasi-unanimement élevée contre la décision du président américain de reconnaître Al Qods comme capitale d’Israël et d’y transférer la capitale américaine.
Quelques minutes après cette annonce, le 6 décembre courant, le Secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, a déclaré qu’Al Qods est une "question de statut final qui doit être résolue par des négociations directes entre les deux parties sur la base des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale".
Il a réitéré qu’il n'y a "pas d'alternative à la solution à deux États. Il n'y a pas de plan B".
Deux jours plus tard, les ambassadeurs de cinq capitales européennes à l’Onu, Berlin, Londres, Paris, Rome et Stockholm, ont exprimé leur "désaccord" avec les décisions de Washington, et réclamé des positions américaines détaillées sur un accord israélo-palestinien.
Ces décisions, avaient-ils dit dans une déclaration, ne sont "pas conformes aux résolutions du Conseil de sécurité et ne favorisent pas la perspective de paix dans la région".