«Au moment où je vous parle, des infrastructures assez importantes en termes de bateaux, d’hélicoptères et d’équipements techniques sont dans les eaux en train de faire un travail de recherche pour pouvoir, d’ici trois ans, apporter des résultats claires, probants et définitif à partir desquels nous pourront engager les investissements nécessaires pour commencer à produire », a déclaré Thierno Allassane Sall, dont les propos sont repris par l’Agence de Presse de Sénégalaise (APS).
S’exprimant lors de l’examen du budget de son ministère, adopté samedi 28 novembre par les députés sénégalais, il a annoncé qu’«un programme précis de forages et d’analyse» va être mené durant ces trois ans pour pouvoir recueillir le maximum de données à travers «deux ou trois puits de pétrole dans la zone concernées qui est totalement dans les eaux nationales du Sénégal».
Il a expliqué que ce travail va permettre d’«évaluer, de manière précise, les quantités, la qualité du pétrole, et de voir à partir de là l’aspect commercial». Le ministre a indiqué que le Sénégal s’est doté des textes qui régissent ces activités et qui stipulent dans quelles conditions se feront «les partages nécessaires sur d’éventuelles bénéfices tirées de cet exploitation». «Ces textes ne sont pas des textes imposés par les compagnies, mais ils ont été établis par le Sénégal et garantissent les intérêts du Sénégal, tenant compte des contraintes liées à cette activité où beaucoup de compagnies ont investi par le passé en prenant beaucoup de risques sans être sûres d’aboutir ».
Sall a aussi indiqué que «ce même processus» engagé pour la gestion du pétrole «est valable pour le gaz», après les découvertes «faites à la frontière nord du pays dans la partie mauritanienne», par Kosmos Energy, pétro-gazier coté à New-York.
Pour rappel, Kosmos Energy, aurait découvert un gisement pétrolier qui serait le plus important, aussi bien aux larges du Sénégal qu’au niveau des côtes ouest-africaines.