Cet ouvrage dont les travaux ont débuté le 28 novembre 2011, à l’occasion d’une cérémonie solennelle en présence du président mauritanien, Mohamed Ould Adel Aziz, a été réalisé par «Najah Major Works», une entreprise privée nationale, contre l’attribution de 451 hectares dans la zone abritant l’actuel Aéroport International de Nouakchott, située presque au cœur de la capitale.
Un montage «inédit» ayant servi à la réalisation de l’opération, est magnifié par les autorités et les responsables de la société privée, qui insistent sur le caractère «novateur d’une opération à zéro ouguiya pour le contribuable».
Dans le cadre de l’exécution des travaux, l’entreprise mauritanienne a bénéficié de la collaboration et de l’assistance de quatre (4) bureaux internationaux spécialisés pour les études, le suivi d’exécution et le contrôle, parmi lesquels notamment Agis Avia, Study Tunis…
«La durée des travaux s’est étalée entre le début de l’année 2012 et 2016, et la nouvelle infrastructure sera complètement opérationnelle au plus tôt en avril et au plus atrd en mai prochain, en tous cas au cours du premier semestre de l’année 2016», explique une source bien informée.
Le nouvel Aéroport international de Nouakchott est appelé à jouer un rôle stratégique pour l’économie nationale du fait de la situation géographique du pays à la croisée des voies aériennes terrestres et maritimes entre l’Afrique subsaharienne, le Maghreb, l’Europe et l’Amérique. Il est doté d’une capacité d’accueil de 2 millions de passagers/an.
Une ambition à l’origine de multiples interrogations. Le nouvel ouvrage permettra la création de 1800 emplois directs et indirects.
La fiche technique de l’infrastructure moderne, signale l’existence de deux (2) pistes d’atterrissage de 3400 mètres (60 mètres de large) et 2400 mètres (45 mètres de large). La première permet l’atterrissage des avions géants Airbus A 380 et Boeing B747.
La deuxième est capable de recevoir tout type d’avions en cas de vents forts. L’ouvrage compte également 4500 mètres de tramway permettant de relier les pistes des aires de stationnement.
Les tarmacs sont au nombre de quatre (4) et l’aéroport est doté de plusieurs réseaux reliant les ouvrages. «Le terminal passager est placé à proximité de l’intersection des pistes afin d’optimiser la circulation des aéronefs. Le pavillon présidentiel est situé au bout de la piste principale, dans un emplacement hautement sécurisé».