La sortie du Commissaire aux Droits de l'Homme et à l'action humanitaire, Cheikh Tourad Ould Abdel Maleck, sur les acquis de la Mauritanie en matière de promotion et de la protection des droits humains, fait l’essentiel de l’actualité en cette fin de semaine.
Selon mauriweb.info, par exemple, le Commissaire a cité, entre autres, “la résolution du passif humanitaire, la mise en place des mécanismes d'éradication des séquelles de l'esclavage, la participation de la femme aux affaires publiques et sa jouissance de l'ensemble de ses droits et l'attention accordée aux personnes handicapées, ainsi que l'amélioration des conditions de vie des détenus”.
Les acquis portent aussi sur le rapprochement de la justice et des justiciables, la lutte contre les pratiques néfastes à la femme et une attention particulière pour les Droits de l'enfant.
Le responsable gouvernemental qualifie ces actions “d'efforts satisfaisants”, qui ont été hautement appréciés par la communauté internationale lors de l'Examen périodique universel (EPU) du pays le 3 novembre 2015 au cours duquel le gouvernement a réagi positivement aux différentes recommandations émises par les Etats participants, en acceptant notamment 136 recommandations sur 200 recommandations initiales, en attendant de se pencher sur l'étude des recommandations restantes.
Selon la publication électronique, le commissaire a également indiqué que “les priorités du gouvernement mauritanien tendent fondamentalement à l'adoption d'un projet ambitieux pour l'édification d'une société développée basée sur l'Etat de droit, sur l'ancrage de la démocratie, l'instauration de la justice et le respect des libertés”. Cela devrait se faire à travers la généralisation des services essentiels au profit de l'ensemble des couches du peuple mauritanien, sans aucune discrimination.
En ce qui concerne les droits économiques et sociaux, le responsable a affirmé que le gouvernement s'emploie à la réalisation des Objectifs du millénaire de développement post-2015, au développement des infrastructures de base de façon générale, en donnant la priorité aux secteurs de la santé, à l'enseignement pour tous et à la protection de la mère et de l'enfant.