Guinée: les nouvelles priorités d’Alpha Condé

Alpha Condé, président de la Guinée.

Alpha Condé, président de la Guinée. . DR

Revue de presseL’investiture d’Alpha Condé le lundi 15 décembre 2015 est à la Une de tous les quotidiens guinéens. Dans son discours, le Chef de l’Etat guinéen a fixé les priorités de son deuxième mandat.

Le 15/12/2015 à 16h38

Pour ce second mandat à la tête de la Guinée, les priorités des priorités seront la gouvernance et la stabilité, paradigmes nécessaires à la croissance économique.

Pour le site d’informations guineenews.org, l’essentiel de ces actions vise à atteindre des objectifs qui demeurent la construction «d’un pays uni, fort, libre et fraternel, l’instauration d’une gouvernance tournée vers les aspirations du peuple, et la mise en place d’une politique de développement marquée par la lutte contre la pauvreté».

Parlant de l’avenir, Alpha Condé a fait remarquer que «sa pensée va d’abord aux jeunes et aux femmes, les acteurs majeurs de la renaissance de la nation guinéenne». Il a promis de continuer à réhabiliter les infrastructures, dont «les écoles devant offrir un cadre de formation pour les jeunes tentés par l’immigration clandestine. Pour y arriver, l’expertise et les moyens de la diaspora», rapporte-on dans les lignes du portail d’information.

Le Chef d’Etat a aussi abordé la question de la menace sécuritaire et terroriste dans la région Ouest africaine. «Je demeure convaincu que c’est dans la tolérance, la paix et le pardon que nous allons ensemble faire de notre pays, la Guinée, un pays modèle», a déclaré Alpha Condé, repris par la publication électronique.

Le Président guinéen n’a pas manqué de faire son auto-satisfecit sur son premier quinquennat. «Alpha Condé s’est réjoui du travail accompli durant son premier quinquennat avec l’ensemble des forces vives du pays, notamment les jeunes, les femmes et les travailleurs», rapporte le site d’information.

D’autres médias, comme guinee58.com ont été plus critiques, rappelant que «la société civile estime, qu’au cours de la dernière décennie, la répression des manifestations a fait plusieurs centaines de morts et des milliers de blessés». Au moins treize chefs d'Etat africains étaient présents à la cérémonie, ainsi que des responsables de l'opposition, mais pas le principal adversaire politique de Condé, l'ex-Premier ministre Cellou Dalein Diallo, arrivé 2ème au dernier scrutin présidentiel.

Par Souleymane Baba Tounde
Le 15/12/2015 à 16h38