C’est un pas de plus qui vient d’être franchi vers la tenue dans de bonnes conditions du scrutin présidentiel de 2016. En effet, le ministère de l’Intérieur a annoncé dimanche la fin de l’opération de révision de la liste électorale entamée depuis le 29 octobre dernier. Selon alibreville.com qui revient sur l’information dans sa publication du 14 décembre, les statistiques issues de cette opération feront l'objet d'une communication ultérieure.
Le site d’information précise aussi que cette opération, qui s'est déroulée sur 45 jours sur l'ensemble du territoire national, a permis d'enrôler les gabonais ayant atteint l'âge de 18 ans à la date du démarrage de l'opération, mais aussi de vérifier les noms pour les personnes figurant déjà sur la liste ou celles désireuses de changer de lieu de résidence.
Soulignons que la révision électorale a mobilisé 156 sous commissions de la Commission électorale nationale autonome et permanente (CENAP), composées des membres des partis de la majorité et de l'opposition. alibreville.com rappelle également que le corps électoral varierait entre 400 et 700 électeurs, pour une population estimée à 1,8 million d'habitants (recensement de la population de 2013).
Pendant ce temps, la précampagne bat tout son plein. Les principales têtes d’affiche n’ont cessé d’intensifier les mobilisations et les initiatives ces dernières semaines. Ali Bongo, le président sortant et candidat à sa propre succession, donné favori pour le scrutin, a multiplié ses descentes sur le terrain.
Le chef de l’Etat était, le 12 décembre, une nouvelle fois sur le terrain pour inspecter les avancées de trois chantiers de voiries urbaines de Libreville, constate alibreville.com. Message de soutien à la population, bain de foule, le président sortant ne veut rien laisser au hasard. «Les gabonais demandent des routes mieux construites. C’est pourquoi je viens personnellement vérifier que leur volonté est respectée et je continuerai de revenir sur ces chantiers pour être sûr que ces routes changent leur quotidien. Nous sommes aussi en train de développer les voiries urbaines», a déclaré Ali Bongo.
«Ce que j’ai vu aujourd’hui est encourageant mais je veux accélérer la cadence», a-t-il ajouté. De son côté, le principal challenger du chef de l’Etat, Jean Ping, ancien ministre des Affaires étrangères et également ex-président de la Commission de l’Union africaine (UA), intensifie ses descentes sur le terrain, notamment avec des rencontres avec les populations de plusieurs régions du pays.
Démarrée il y a plusieurs mois, la précampagne de l’opposant Jean Ping, sérieux candidat à l’élection présidentielle de 2016, ne s’arrête pas, remarque d’ailleurs alibreville.com. Selon l’entourage du candidat, précise le site d’information, son programme sera la synthèse de ce qu’il aura vu, entendu tout au long du périple national.
Il souhaite notamment faire tout le nécessaire pour sortir les gabonais de l’oubli et les projeter dans le modernisme. alibreville.com compare d’ailleurs la stratégie de l’opposant à celle adoptée en 2012 par l’actuel président sénégalais Macky Sall face à Abdoulaye Wade. Il devient le prochain Macky Sall du Gabon, note le site d’information avant de conclure que quelque soit l’issue du scrutin, Jean Ping restera l’une des principales figures du Gabon post 2016.
