Ce dispositif permettra, dès la première entrée dans l’espace de l’UE, la saisie électronique des données du passeport, des informations biométriques (photo faciale et empreintes digitales) et des dates d’arrivée et de départ.
Il permettra également l’enregistrement automatique des séjours de courte durée (90 jours sur 180) des ressortissants de pays tiers et la détection des dépassements de durée, des fraudes documentaires et des usurpations d’identité, souligne la Commission.
L’objectif de la mise en place de ce système numérique est double: offrir aux voyageurs des déplacements plus fluides et renforcer la sécurité, précise la même source.
Après une période de déploiement progressive de six mois, l’EES sera pleinement opérationnel à tous les points de passage dès 9 avril 2026, marquant ainsi la fin de l’estampillage traditionnel des passeports et inaugurant une ère de contrôle frontalier entièrement numérisé.
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Avec l’EES, l’Europe fait un bond en avant numérique, rendant les frontières extérieures plus intelligentes, renforçant la sécurité tout en facilitant les déplacements, a indiqué Henna Virkkunen, vice-présidente exécutive de la Commission européenne chargée de la souveraineté technologique, de la sécurité et de la démocratie.
Pour sa part, le Commissaire européen aux affaires intérieures et à la migration, Magnus Brunner, voit en ce système «l’épine dorsale numérique du nouveau cadre européen commun en matière de migration et d’asile».
«L’EES modernise la manière dont l’UE gère les arrivées à ses frontières extérieures. Toute personne fera l’objet, sans exception, d’une vérification d’identité, d’un filtrage de sécurité et d’un enregistrement dans les bases de données de l’UE», a-t-il dit.








