"On va les lancer dans les aéroports, notamment au départ vers des destinations comme les Etats-Unis ou l'Italie, et à l'arrivée sur des pays rouges, de manière à ce qu'on n'ait plus des personnes qui rentrent de pays rouges dans le territoire français sans être testées", a-t-il expliqué sur la chaîne CNews.
"On va mettre ça en place d'ici à la fin octobre et, après, tout cela a vocation à monter en puissance dès lors que c'est autorisé, que c'est fiable, que c'est sûr et que ça permet d'améliorer la fluidité et la sécurité des déplacements", a-t-il ajouté.
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L'objectif est qu'"on harmonise à l'aide des tests antigéniques, notamment en Europe, l'ensemble des protocoles sanitaires qui aujourd'hui sont un peu différents". Les grands acteurs du tourisme, des transports aériens aux voyagistes en passant par l'hôtellerie-restauration, ont demandé mercredi au gouvernement l'instauration de tests rapides dans les aéroports pour faciliter les voyages.
Le prélèvement pour un test antigénique, pour lequel la Haute autorité de santé (HAS) a rendu vendredi dernier un avis "favorable", est effectué dans les narines à l'aide d'un écouvillon, comme pour les tests dits RT-PCR, qui donnent actuellement les résultats les plus performants. Mais les tests antigéniques ne nécessitent pas d'analyse en laboratoire, et le résultat peut être connu en 10 à 30 minutes.
Jeudi, 17 des 27 pays de l'Union européenne, ainsi que le Royaume-Uni, étaient classés en rouge dans une nouvelle carte européenne sur les restrictions de voyage publiée par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC).