Un nouveau crash, un de plus, vient affecter l’armée de l’air algérienne. «Lors d’un vol nocturne d’instruction planifié, un avion d’instruction de type (L-39) relevant de la Base aérienne de Tafraoui (2è Région militaire) a fait l’objet d’un crash, hier 13 mars 2019 à 21h10 dans une zone inhabitée à Sidi Ghanem, wilaya d’Oran", a annoncé dans un communiqué le ministère de la Défense nationale, déplorant le décès du pilote de l’aéronef.
Dans ce même communiqué, le vice-ministre de la Défense, le Général de corps d’armée, Gaïd Salah, également chef d’état-major de l’ANP, «ordonne l’ouverture d’une enquête pour élucider les causes et les circonstances du crash».
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Une énième promesse d’enquête qui n’a jamais rien élucidé, comme en atteste la poursuite de ce long cortège de crashs d’avions militaires devenus de véritables cercueils volants.
Pas plus tard que le 20 février dernier, un bombardier de type Su-24 s’était écrasé à Tiaret, sud-ouest d’Alger. Les deux pilotes sont décédés dans ce crash dû à une panne technique.
Un an plus tôt, précisément le 11 avril 2018, un avion de transport militaire, de type Iliouchine Il-76, s’était écrasé à Boufarik, à 35 kilomètres d’Alger, faisant 257 morts, dont une trentaine de soldats du front polisario, qui voulaient regagner Tindouf, suite à une formation reçue dans l’académie de Churchill, à Alger.
C’est la pire catastrophe qu’ait jamais connue l’aviation militaire durant les vingt dernières années, avaient conclu les principaux titres de la presse internationale.
La multiplication des incidents touchant le matériel d’aviation militaire pose avec insistance la question de la fiabilité, de la maintenance et de l’âge des appareils militaires algériens, sachant que la plupart des appareils volants de l’armée algérienne sont de fabrication russe, ce qui crée une dépendance en matière de rééquipement et de réparation.
Mais il y a plus grave encore. Les généraux algériens touchent d'importantes commissions sur les contrats d'armement réalisés. Il n'y a qu'à consulter l'article "la mafia des généraux algériens", disponible sur le site "les tyrans de ce monde", pour se rendre compte que la majorité de ces généraux détiennent des comptes bancaires bien garnis dans les "paradis fiscaux", notamment la Suisse, où le clan présidentiel multiplie les allers et retours mais aussi et surtout les affaires!