La convocation du directeur du site «Al Badil. Info» par la police judiciaire, mercredi 25 février, a fait couler beaucoup d’encre. Aussitôt après son audition par la PJ relevant de la préfecture de police de Rabat, sur ordre, -précisions-le-, du procureur général près le tribunal de première instance de Rabat, il a contesté cette voie de fait. Hamid Mehdaoui, visé par une plainte pour diffamation déposée par le président de la Fédération royale marocaine de full, semi, light-contact, Abdelkrim Al Hilali, estime qu'il devait comparaître «directement» devant le juge au lieu d’être entendu par la police judiciaire. Il y aurait donc un «vice de procédure», comme le prétend le journaliste qui sert de boîte postale aux calomnies, entre autres celles de Zakaria Moumni. Or, quel problème poserait le fait que le plaignant, comme d’ailleurs tout autre citoyen marocain, fasse appel à un procureur général et que, du coup, la partie objet de la plainte, soit en l'occurrence Hamid Mehdaoui, soit entendue par la police judiciaire ? «Aucun», précise l’avocat du plaignant à LE360. «Le parquet général a le droit de convoquer le journaliste Hamid Mehdaoui», a clarifié Taïeb Omar, avocat de la Fédération royale marocaine de full, semi et light-contact, à l’origine de la plainte pour diffamation portée contre le directeur du site «Al Badil.info». Interview audio.
Par Ziad Alami
Le 02/03/2015 à 11h23




