Au marché de gros de Casablanca, les prix des fruits et légumes ont récemment évolué à la baisse, reflet des dynamiques de l’offre et de la demande. «Cette tendance s’explique par plusieurs facteurs, allant de l’intensification des récoltes à la variation saisonnière des disponibilités sur le marché», explique Abderrazak Chabi, président de l’Association du marché de gros des fruits et légumes de Casablanca (AMGFLC), dans une déclaration pour Le360.
«Les pommes sont désormais vendues entre 6 et 11 dirhams le kilo. Quant aux bananes, leur prix est passé de 13 à 14 dirhams à 9 à 10 dirhams le kilo. Cette baisse est également soutenue par une offre abondante attendue pour la fin août et le début de septembre, ce qui devrait maintenir la stabilité des prix», poursuit notre interlocuteur.
Cependant, la situation est différente pour les pêches, qui ont vu leur prix augmenter de manière significative. Abdelaziz Alaoui, un marchand du marché, souligne les difficultés rencontrées dans certaines régions agricoles en raison du manque d’eau. «Dans les régions de Meknès, Hajeb, Haj Kaddour, et Boufekrane, de nombreux agriculteurs ont été contraints d’abandonner leurs vergers», explique-t-il. Cette situation a entraîné une hausse des prix des pêches, qui sont passés de 3 à 4 dirhams le kilo, l’année dernière, à 6 dirhams.
Lire aussi : En chiffres, l’évolution des prix des fruits et des légumes au marché de gros de Casablanca
Les fluctuations de prix ne se limitent pas aux fruits, mais concernent également les légumes, comme l’explique Abdelkabir Mâiden, secrétaire général de l’AMGFLC. «Les prix des pommes de terre oscillent entre 3 et 4,5 dirhams le kilo. Idem pour les tomates. Les carottes, quant à elles, se négocient à des prix particulièrement bas, entre 0,5 et 1,5 dirham le kilo, et les oignons entre 1,2 et 2 dirhams. Les haricots verts, avec une fourchette de prix comprise entre 5 et 11 dirhams le kilo, ainsi que les poivrons verts (2,5 à 4 dirhams) et les concombres (3,5 à 4,5 dirhams) restent à des prix relativement élevés. Mais, généralement on remarque une production en abondance», détaille-t-il.
Cette abondance de produits est confirmée par Aziz Jamaa, un marchand sur place qui observe que l’offre est suffisante pour répondre à la demande, même si celle-ci reste faible en raison de la période estivale.