Vidéo. Les transporteurs touristiques souhaitent reprendre leur activité, mais sous conditions

Les représentants des transporteurs touristiques, regroupés au sein de la FNNT, en conférence de presse à Casablanca, le 14 octobre 2021. 

Les représentants des transporteurs touristiques, regroupés au sein de la FNNT, en conférence de presse à Casablanca, le 14 octobre 2021.  . Adil Gadrouz / Le360 (capture image vidéo)

Alors que tous les indicateurs pour une reprise du secteur du transport touristique sont au vert, les opérateurs appellent le gouvernement à leur offrir des solutions efficaces pour une reprise optimale de leur activité. Voici leurs revendications.

Le 16/10/2021 à 08h27

Les transporteurs touristiques souhaitent dialoguer avec le nouveau gouvernement, que dirige Aziz Akhannouch. Les membres de la fédération nationale du transport touristique au Maroc ont ainsi présenté leur cahier revendicatif lors d’une réunion hier, jeudi 14 octobre 2021, à Casablanca.

«Nous attendions la nomination de ce nouveau gouvernement avec impatience. Si aujourd’hui les indicateurs sont au vert pour la reprise de notre activité, nous demandons à ce que le terrain soit balisé en amont…», explique Mohamed Ba Mansour, secrétaire général de la FNNT dans une déclaration pour Le360.

Ce professionnel rappelle que le secteur du transport a subi la crise sanitaire de plein fouet. «Les entreprises de transport touristiques sont profondément endettés. Plusieurs entreprises ont fait faillite», a-t-il ajouté. 

Le secrétaire général de la fédération a donc exhorté le gouvernement à trouver des solutions efficaces à une reprise optimale du secteur.

Les revendications sont claires: «les vols reprennent petit à petit, les tournages de films étrangers aussi. Les indicateurs de la relance sont là et on veut bien reprendre notre activité, mais pas avant d’avoir des garanties».

La fédération exhorte donc le gouvernement à accepter le report des échéances du remboursement de leurs dettes, et à les aider à renouveller le parc de leurs véhicules qui, selon Mohammed Ba Mansour, sont dans un état de dégradation avancée.

Samir Kizzi, vice-Secrétaire Général de la Fédération Nationale du transport touristique au Maroc, est du même avis. «Nous sentons qu’il y aura une reprise de notre activité, et nous espérons qu’il y ait un dialogue avec le nouveau gouvernement pour trouver ensemble des solutions efficaces qui serviront à nous relever».

Par Hafida Ouajmane et Adil Gardouz
Le 16/10/2021 à 08h27