Vidéo. Groupe OCP: le complexe Phosboucraa doté d'une nouvelle laverie et d'une 2e station de dessalement

Le360

Une nouvelle laverie d'une capacité de 3 millions de tonnes par an, une nouvelle unité de dessalement des eaux de mer de 7,5 millions de mètres cubes... Reportage à Phosboucraa où de nouvelles unités de mobilisation des ressources hydriques non conventionnelles ont été lancées par l'OCP.

Le 15/03/2019 à 17h32

La construction de la nouvelle laverie, d'une capacité de traitement de 3 millions de tonnes de roches phosphatées par an, a commencé en février dernier. L'ouvrage comprend une unité de traitement et de recyclage des boues de lavage, de deux décanteurs de boues ainsi que d'une digue d'épandage de 40 hectares.

Le déploiement de cette nouvelle structure s'inscrit dans la continuité du programme de développement industriel du Sud, faisant suite à l'introduction du stockage intermédiaire du produit lavé, permettant ainsi une séparation entre les étapes de valorisation et de séchage.

Des bassins aménagés sur le site, pouvant receuillir un volume de 80 kilomètres cubes d'eaux de drainage ont également été aménagés. Objectif: la réutilisation de ces eaux afin de minimiser la consommation d'eau douce de rinçage inhérente au dessalement d'eau de mer.

La nouvelle station de dessalement de l'eau de mer est calquée sur le modèle de celle de Jorf Lasfar, soit la plus grande station similaire au Maroc. Dotée d'une capacité de 7,5 millions de mètres cubes, elle viendra complémenter la station déjà en place, mise en service en 2005 pour une capacité de 1,2 millions de mètres cubes.

Partie inhérente à son activité, l'eau représente l'un des enjeux majeurs auquel doit faire face le groupe OCP. A terme, la consommation en eau du groupe phospahatier devraient atteindre 160 millions de mètres cubes chaque année (soit l'équivalent de la consommation en eau de la région du Grand Casablanca), contre seulement 63 millions de mètres cubes en 2010. A l'horizon 2020, le groupe OCP s'est fixé l'objectif d'abandonner définitivement l’usage des eaux souterraines.

Par Oussama El Bakkali et Rachid Bennaji
Le 15/03/2019 à 17h32