Lors de ces rencontres, les parties ont convenu d’un certain nombre de mesures pour sauvegarder les acquis liés au développement des deux filières, notamment la poursuite de l’appui à l’aliment de bétail au profit des éleveurs des bovins et ovins et des aliments composés d’engraissement, l’appui à l’importation des produits destinés à l’alimentation animale et la préparation d’une loi sur l’élevage.
Il s’agit, en outre, du développement des cultures fourragères résilientes, notamment le sorgho, de la réglementation de l’insémination artificielle, de l’importation et la vente des semences, du développement de la production de races mixtes plus productives, de la protection des femelles ovines et bovines ainsi que de la mise en place d’un cadre réglementaire pour les unités d’engraissement des bovins et ovins. Des réunions de travail seront tenues pour finaliser ces mesures et pour la mise en œuvre des contrat programmes lait et viandes rouges.
Des mesures garantissant l’approvisionnement du marché national
Dans une déclaration à l’issue de ces réunions, le ministre a souligné l’importance des mesures visant à garantir l’approvisionnement du marché national en viandes rouges et en lait et à faciliter l’importation des matières premières pour les fourrages et les composants, tels que la poudre de lait pour la production de fromages et autres dérivés laitiers.
De son côté, le président de l’Association nationale des producteurs de viandes rouges (ANPVR), Mustapha El Khouli, a mis en avant les efforts conjoints fournis par le ministère et les professionnels ayant permis d’atteindre une production solide et de qualité de viandes rouges, mentionnant des mesures comme l’amélioration des aliments pour bétail.
Pour sa part, le président de la Fédération interprofessionnelle de la filière laitière (Maroc Lait), Rachid El Khattate, a assuré que «la Fédération met tout en œuvre pour collecter le lait de tous les acteurs impliqués dans la filière, en veillant à ce que les approvisionnements soient suffisants».
Un contexte difficile
Quant au président de l’Association nationale des éleveurs ovins et caprins (ANOC), Abderrahmane Majdoubi, il est revenu sur les défis importants auxquels font face les éleveurs d’ovins et de caprins, ainsi que les professionnels de la filière des viandes rouges, en raison de la sécheresse.
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Ces réunions ont constitué une occasion pour les participants d’échanger autour de la situation actuelle du secteur et des filières viandes rouges et lait et les défis auxquelles elles sont confrontées dans le contexte de sécheresse.
Ainsi, les discussions ont porté sur la situation du cheptel national, le prix des animaux et des viandes rouges et les différents questions liées aux importations, ainsi que sur les mesures d’appui proposées pour sauvegarder les activités liées à ces deux filières et l’approvisionnement normal du marché national en viandes rouges et en lait.