L'espoir renaît chez les hôteliers de Marrakech avec l'arrivée des premiers touristes étrangers. Cela ne permettra certainement pas de sauver le secteur à court terme. Ceci dit, L'Economiste, dans son édition du jour, rapporte que le Syndicat français des Tour-opérateurs (SETO) demande à la Royal Air Maroc plus de soutien pour faciliter la relance touristique dans le Royaume sur le marché français. Le journal soutient que "les TO français alertent sur les contraintes opérationnelles qui risquent de limiter ces ambitions". Et d'évoquer la contrainte induite par l'obligation "de présenter à l’embarquement un test PCR négatif de moins de 72 heures". Cela est handicapant, particulièrement pour les voyageurs en provenance de France, car les délais d’obtention des résultats des tests dépassent les 3 jours. D'où la nécessité de "mettre en place des procédures d’entrée adaptées au tourisme avec un test à l’arrivée plutôt qu’un test au départ".
Selon L'Economiste, d’autres compagnies aériennes n'ont pas attendu la mise en place de ces procédures puisqu'elles ont repris quelques dessertes dans le cadre des vols spéciaux, au grand soulagement des professionnels. Et pour cause, "l’offre hôtelière et la capacité de la cité ocre sont riches et la ville a les moyens de se positionner sur le tourisme de grands espaces et l’écotourisme". Le quotidien cite de nombreux établissements luxueux qui ont fait de ce créneau une spécialité. D'autant que la nouvelle tendance vacances est aux grands espaces et aux hébergements spacieux (villas, bungalow...).
Le journal s'interroge sur la capacité de Marrakech à accueillir de nouveau les touristes. Car, outre les établissements hôteliers, les touristes cherchent à découvrir l’identité de la ville, ses monuments et ses habitants. Il est donc important de "travailler pour faire en sorte que ces édifices rouvrent leurs portes et que les circuits tant recherchés par les touristes soient contrôlés pour assurer une sécurité sanitaire pour tous", conclut le quotidien.