Cette école d’excellence, qui dispense un enseignement en relations internationales, sciences politiques, économie et sciences sociales comportementales, contribuera à former les leaders de demain, aptes à définir et appliquer des politiques publiques plus efficientes et au plus près des attentes des populations.
«La Faculté assume un point de vue venu du Sud, de manière à appréhender les problématiques telles qu’elles se posent sur le terrain et à y apporter des réponses adéquates. Il s’agit également pour les étudiants d’apporter une contribution pertinente à la résolution des grands défis de notre temps», explique l’équipe pédagogique de la faculté.
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Dans un lieu de savoir et de recherche de pointe, encadrés par des méthodes pédagogiques innovantes qui incitent à réfléchir par soi-même, les étudiants prennent le temps d’élaborer des solutions pertinentes, adaptées aux spécificités nationales et continentales, ainsi qu’aux évolutions sociales et géopolitiques, et applicables localement, en dehors des vents idéologiques. L’ambition étant de comprendre et d'anticiper les enjeux géopolitiques internationaux, concevoir des modèles de développement économique et social pour le continent, d'analyser les évolutions de la société et de participer au décloisonnement des savoirs.
Pour y arriver, la faculté implémente une pédagogie innovante, comme le «learning by doing», méthode éprouvée à l’international, en permettant aux étudiants d’apprendre de manière active, afin de développer leur capacité à apporter des réponses nouvelles aux défis contemporains, voire à formuler les nouvelles questions qu’il convient.
Dans des Policy Lab, des solutions pouvant déboucher sur de nouvelles politiques publiques sont co-construites par les étudiants et les principaux bénéficiaires de ces politiques. Tout au long de sa formation, l’étudiant est au cœur du dispositif d’apprentissage, il est responsabilisé, invité à développer son autonomie, son ouverture sur l’autre, et bénéficie de formations individualisées.
L’université est ainsi un laboratoire du savoir, où la technologie est mise au service des interactions, entre les étudiants, avec le monde extérieur, entre les savoirs, et où l’enjeu n’est pas exclusivement la bonne note, mais plutôt la co-création grâce à l’expérimentation. L’importance et l’engagement vis-à-vis du groupe et de la communauté, générateur d’adhésion, sont une condition du succès. «Dans un monde de plus en plus connecté, dominé par la technologie, l’université défend un projet humaniste, en mettant à profit cette technologie pour créer, échanger, interagir et élargir nos savoirs», ajoute-t-on du côté de l’UM6P.
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La dimension engagement et responsabilité communautaire est au cœur du modèle global de l’Université Mohammed VI Polytechnique, qui encourage le mérite et l’excellence chez tous les étudiants, peu importe leur origine sociale. L’accès à l’éducation et au savoir ne peut être freiné par des contraintes matérielles ou élitistes. L’université compte ainsi près de 70% d’étudiants boursiers, originaires de toutes les régions du Maroc, ainsi que d’autres pays africains, dont le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Nigeria, le Rwanda, la Mauritanie, l’Ouganda, le Malawi, la Tunisie et l’Egypte.
Pour rappel, le roi Mohammed VI a inauguré en 2017 le premier campus de l’UM6 à Benguérir. Depuis, l’UM6P a étendu sa présence sur les territoires selon une logique de campus thématiques adaptés aux réalités économiques des régions et aux enjeux de développement du Royaume. Les formations et la recherche à l’UM6P couvrent ainsi les domaines suivants: la Faculté de gouvernance, des sciences économiques et sociales (Rabat), administration des affaires, intelligence collective et coaching au sein de l’Africa Business School (Rabat puis Casablanca dans un second temps), sciences fondamentales, recherche appliquée et coding (Benguérir), chimie et biochimie (El Jadida), agriculture biosaline et caractéristique des zones arides (Laâyoune).