La Banque centrale européenne (BCE) poursuit sa politique de hausse de taux. C’est ce que rapporte latribune.fr dans l’une de ses récentes publications. Le journal français indique ainsi qu’à l’issue de la réunion de son conseil des gouverneurs du 27 juillet, la Banque centrale européenne (BCE) a annoncé, comme prévu, une hausse de 25 points de base de ses taux directeurs.
La même source précise qu’il s’agit de la neuvième augmentation consécutive, ajoutant que les taux se situent désormais dans une fourchette comprise entre 3,75% et 4,25%. Notons que le taux de dépôt, qui fait référence, est remonté aumême niveau que son pic historique de 3,75%, atteint entre octobre 2000 et mai 2001.
Pour rappel, la Réserve fédérale (Etats-Unis) avait aussi relevé, mercredi, de 25 points de base ses taux directeurs, qui se situent entre 5,25% et 5,50%. Latribune.fr assure que la BCE réaffirme ses priorités à travers ses hausses de taux. «L’inflation ralentit, mais devrait rester trop forte pendant une trop longue période. Le Conseil des gouverneurs est déterminé à faire en sorte que l’inflation revienne en temps voulu à son objectif de moyen terme de 2 %», a déclaré l’institution.
Toutefois, le journal s’interroge également sur le maintien à long ou moyen terme de cette politique, d’autant que les économies de la zone commencent à montrer des signes de faiblesse. «Les perspectives économiques se sont détériorées en raison d’une faible demande domestique liée à une haute inflation, et des conditions financières plus serrées, qui réduisent les dépenses. La conjoncture devrait rester faible à court terme», a assuré Christine Lagarde, présidente de la BCE.
Elle a précisé que l’institution a une attitude ouverte concernant les décisions qui seront prises en septembre et lors des réunions suivantes. Pour Ben Laidler, stratégiste chez le courtier eToro, l’approche (de la BCE) sera de plus en plus prudente et axée sur les données, avec une dernière hausse des taux comme résultat le plus probable. Latribune.fr fait aussi remarquer que lors des Rencontres économiques d’Aix-en-Provence, au début du mois de juillet, le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, estimait que les taux d’intérêt atteindraient «bientôt» un point haut dans la zone euro, puis s’installeraient sur haut plateau avant d’amorcer leur reflux.