Uber tient à sa plateforme marocaine

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Revue de presseKiosque360. En déplacement au Maroc, le DG régional de l’entreprise californienne entame les négociations avec les autorités, dans l’espoir de mettre en place un cadre réglementaire sain.

Le 17/05/2017 à 22h27

«Le Maroc a une vision pour la smart city, mais les réglementations doivent suivre». Les propos sont d’Anthony El Khoury, DG régional d’Uber pour le Moyen-Orient, tels que les rapporte L’Economiste dans son édition du 18 mai. Le dirigeant est persuadé qu’après une période d’adaptation (des usagers, des taxis et surtout de la législation), les plateformes collaboratives comme Uber entreront rapidement dans les mœurs.

El Khoury est justement au Maroc pour enclencher les négociations en matière de transport urbain avec les autorités compétentes. «Nous en sommes au stade des discussions préliminaires afin de travailler dans un cadre sain et serein», déclare le Dg régional au quotidien économique.

Le dirigeant estime qu'Uber est là pour compléter l’offre de transport urbain existante et non pour concurrencer l’existant. Et la présence de la société ne se réduit pas à sa plateforme. L’entreprise californienne a lancé, en 2015, un call center qui dessert 25 pays (dont le Canada, la Russie, l’Europe, le Moyen-Orient…) à partir du Maroc. Le centre d’appel, qui a démarré avec une dizaine de salariés, compte aujourd’hui 450 employés qui assurent le traitement des requêtes des usagers de l’application. Même les services qui ne sont pas encore lancés au Maroc (comme Uber Eats) sont gérés à partir de Casablanca.

Par ailleurs, une centaine de nouveaux taximen ont rejoint l’application après le lancement récent d’une 3ème option, Uber Taxi. Les utilisateurs de ce nouveau produit sont mis en relation avec des taxis rouges ordinaires. Les paiements se font uniquement sur Uber Taxi et les prix des courses seront calculés au compteur.

A ce jour, 14.000 chauffeurs et 180.000 passagers sont inscrits sur la plateforme, lancée en juillet 2015. Plus de 38% des courses sont opérées par des étrangers au Maroc, soit 67 nationalités.

Par Fayçal Ismaili
Le 17/05/2017 à 22h27