Les beaux jours sont de retour à Marrakech s’agissant du secteur touristique. C’est ce qu’indique le quotidien L’Economiste dans son édition du jeudi 2 mars en se basant notamment sur les derniers chiffres des arrivées touristiques. Ainsi, l’aéroport Menara a récupéré 101% de sa capacité aérienne durant le mois de janvier dernier et ce, avec 524.309 voyageurs.
«Marrakech cartonne donc et on s’y attendait. En effet, malgré 4 mois perdus en 2022, en raison de la fermeture des frontières et des contraintes sanitaires imposées après l’ouverture du ciel, la cité ocre a réussi à tirer son épingle du jeu. La destination a attiré 2 millions d’arrivées touristiques à Marrakech, 195.000 à Essaouira et 87.000 au Haouz», lit-on. Le mois de décembre dernier était exceptionnel à tous points de vue avec de très bons taux d’occupation pour la plupart des établissements d’hébergement, notamment les villages de vacances, les 5 étoiles et les hôtels et riads de luxe.
Ces touristes ont réalisé 7 millions de nuitées dans la région Marrakech-Safi et les professionnels ont atteint un taux d’occupation tournant autour de 55%. «Cela veut dire que nous devons redoubler d’efforts», estime Hamid Bentahar, président du Conseil régional du tourisme de Marrakech, cité par le quotidien.
Par marché, c’est toujours la France qui enregistre le plus grand nombre d’arrivées avec près de 368.000 touristes qui ont visité Marrakech. Le marché britannique se situe juste derrière avec près de 151.000 touristes. «Autre marché émetteur, l’Espagne qui, avec 65.000 touristes, se classe 3e au niveau des arrivées», relate le quotidien.
Pour L’Economiste, Marrakech continue de jouir d’un capital émotionnel «extraordinaire» avec une empreinte dépassant parfois de grandes destinations mondiales. «Il suffit de voir l’engouement que la ville suscite lors des vacances scolaires européennes, marocaines ou encore les fêtes de fin d’année et lors des événements comme le festival du cinéma (Festival international du film de Marrakech, FIFM, NDLR) ou le Marrakech du rire», lit-on encore.