Stratégie touristique: les raisons d’y croire

Le Maroc ambitionne d'accueillir 26 millions de visiteurs d'ici 2030, avec un objectif intermédiaire de 17,5 millions de touristes et la création de 200.000 emplois d'ici 2026.

Revue de presseAvec un objectif d’un million de touristes supplémentaires pour 2024, le Maroc a déjà accueilli 909 000 visiteurs additionnels en seulement six mois. L’ambition des 17,5 millions de touristes et la création de 200 000 emplois d’ici 2026 est plus atteignable que jamais. Cet article est une revue de presse de L’Observateur du Maroc et d’Afrique.

Le 30/07/2024 à 21h42

Le Maroc ambitionne d’accueillir 26 millions de visiteurs d’ici 2030, avec un objectif intermédiaire de 17,5 millions de touristes et la création de 200.000 emplois d’ici 2026. Un objectif atteignable, souligne le magazine L’Observateur du Maroc et d’Afrique.

«Une approche novatrice a été adoptée pour élaborer la feuille de route stratégique du secteur du tourisme pour la période 2023-2026. Cette stratégie place le touriste au cœur de l’expérience, avec neuf filières thématiques conçues pour offrir des expériences enrichissantes. La modernisation des infrastructures, l’amélioration de la connectivité aérienne, les investissements dans le tourisme et le divertissement, ainsi que la formation de ressources humaines qualifiées sont autant de piliers essentiels pour concrétiser cette vision ambitieuse», lit-on.

Les chiffres sont là. Rien qu’en 2023, le Maroc a attiré 14,5 millions de touristes, marquant une augmentation de 34 % par rapport à 2022. Cette performance a propulsé le pays de la 34ᵉ place mondiale en 2019 à la 22ᵉ place en 2023, une progression remarquable dans l’histoire du tourisme marocain. «Avec un objectif d’un million de touristes supplémentaires pour 2024, le Maroc a déjà accueilli 909 000 visiteurs additionnels en seulement six mois», lit-on encore. Selon le ministère du Tourisme, à fin juin 2024, 7,4 millions de visiteurs ont franchi les frontières marocaines, représentant une hausse de 14 % par rapport à 2023 et un bond spectaculaire de 38 % comparé à 2019.

Des efforts soutenus sont déployés pour redessiner l’offre de tourisme interne, avec l’ambition de transformer cette expérience en une activité continue et non saisonnière. Des pôles régionaux spécialisés sont en cours de développement pour dynamiser le secteur. «Par exemple, la région de Drâa-Tafilalet se concentrera sur le tourisme désertique et oasien, tandis que Béni Mellal-Khénifra se positionnera comme leader dans le tourisme de plein air, en capitalisant sur ses richesses naturelles et son environnement exceptionnel», souligne L’Observateur du Maroc et d’Afrique.

Pour renforcer les compétences locales, cinq contrats ont été signés à ce jour, et d’autres sont en cours de finalisation, parallèlement au développement de programmes régionaux. En toile de fond, le Royaume est perçu comme étant une destination où opère une exceptionnelle «Marocothérapie»: un mélange entre hospitalité légendaire, une authenticité inaltérable et une ouverture des cœurs et des esprits apaisée et apaisante. Cette recette est irrésistible.

Par Nabil Ouzzane
Le 30/07/2024 à 21h42