Services aéroportuaires: TCR choisit Casablanca pour son expansion régionale

Marc Delvaux, PDG du Groupe TCR

Marc Delvaux, PDG du Groupe TCR . DR

Revue de presseKiosque360. La société belge de services aéroportuaires a élu domicile à Casablanca Finance City (CFC) pour installer son hub régional. L’objectif du groupe belge serait d’assurer une expansion au niveau régional.

Le 06/03/2017 à 00h04

Le numéro 1 de l’équipement pour les prestations au sol des avions, soit le groupe belge TCR, vient d’installer son hub africain à Casablanca. Si la société s’est assurée, au cours des quelques dernières années, une présence européenne solide, elle cible aujourd’hui le continent africain. Et c’est à travers le Maroc que le Belge TCR compte pénétrer ce marché à très fort potentiel, rapporte le quotidien L’Économiste dans son édition de ce lundi 6 mars.

D’après le journal, le groupe possède déjà, dans le royaume, une filiale rattachée à la holding à Bruxelles. Mais il vient de créer TCR Africa, structure qui pilotera ses activités sur le continent. Et c’est au sein de Casablanca Finance City (CFC) que le hub régional de TCR sera installé, selon une information révélée par le PDG du groupe belge, Marc Delvaux. Le patron a d'ailleurs rencontré dernièrement, dans le cadre d'une réunion, le management de Casablanca Finance City pour peaufiner les derniers détails de l’accord d’installation.A noter que les deux premiers marchés convoités sont la Côte d’Ivoire et le Sénégal.

Concernant son ambition de consolider sa présence au Maroc, TCR a déjà établi un plan, affirme L'Economiste. Swissport, principal prestataire des services au sol à l’aéroport Mohammed V, fait ainsi partie des clients de TCR en Europe. Et il n’est pas le seul. KLM, British Airways ou encore Easyjet sont également des clients de TCR. Par ailleurs, le groupe belge fournit indirectement de l’équipement à la RAM, notamment à Paris. Au Maroc, TCR compte assurer la meilleure offre possible. Marc Delvaux, PDG du groupe, insiste d'ailleurs sur «l’importance de la disponibilité du matériel de prestations au sol, le moindre retard d’un avion pouvant se traduire par un surcoût pour la compagnie».

Par Mouna Qacimi
Le 06/03/2017 à 00h04