Selon l’hebdomadaire La Vie Éco, le marché du médicament est perturbé par l’absence, en officine et en milieu hospitalier, de certains produits. Une pénurie? Le ministère de la Santé et les professionnels du secteur préfèrent parler de rupture. Citée par le journal, une pharmacienne s’en explique: “C’est une rupture temporaire de médicaments et non pas une pénurie, puisqu’il y a eu un réapprovisionnement par la suite”.
Ainsi, plusieurs médicaments comme le Lévothyrox, des produits cardiovasculaires, des contraceptifs hormonaux comme Minidril ou Microgynon sont absents des officines. C’est le cas aussi, comme l’observe l’hebdomadaire, de produits traitant les rhinites et les pharyngites ou encore du vaccin anti-grippe. “Il s’agit là de produits (...) pris régulièrement par les patients et qu’on ne peut pas substituer”, expliquent les pharmaciens.
Tel est le cas du Levothyrox et des contraceptifs. Selon l’hebdomadaire, cela s’explique par deux raisons: "L'absence de produits similaires pour certaines spécialités et le prix plus élevé en cas de prise d’une autre molécule.”
“Cela a induit des arrêts de traitement pour certaines maladies, car les produits manquants n’ont pas d’alternatives thérapeutiques”, regrette ainsi une pharmacienne dans les colonnes de l’hebdomadaire. En effet, l'arrêt du traitement conduit à des complications pour le patient, relève La Vie Éco.
Une autre raison explique en partie les ruptures temporaires de médicaments. Selon l’hebdomadaire, certains patients n’hésitent pas à acheter, dès que les officines sont approvisionnées, plusieurs boîtes pour avoir un stock de sécurité en prévision d’autres difficultés d'approvisionnement, au détriment des patients.