Relance: les professionnels de l’immobilier sur tous les fronts

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Revue de presseKiosque360. A l’occasion de l’annonce de la deuxième édition du Virtual SMAP, les responsables et professionnels du secteur de l’immobilier sont revenus sur l’état du marché en 2020 et sur les perspectives de relance, notamment à travers une nouvelle vision des programmes d’habitat. Les détails.

Le 24/03/2021 à 20h25

Responsables et professionnels du secteur de l’immobilier étaient réunis pour annoncer la deuxième édition du Virtual SMAP prévue du 21 au 24 mai prochain. Un rassemblement qui a surtout permis de revenir sur l’état du marché en 2020, comme le rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 25 mars. Ainsi, le secteur de l’habitat, qui contribue à hauteur de 6,5% au PIB national, a enregistré une baisse de 17,36% de la production durant les premiers mois de confinement engendrés par la pandémie de Covid-19, ainsi qu’une chute de 44% des mises en chantiers et une perte de 9.000 emplois.

Invitée à cet événement, Majida El Ouardighi, secrétaire générale du département de l’Habitat et de la Politique de la ville, a confié que son département était «en train de travailler sur une vision concertée avec tous les partenaires pour avoir des logements de qualité»Un programme de l’habitat qui sera bientôt dévoilé. Et le journal d’indiquer que, parmi les décisions prises, on note le bon déploiement de la VEFA (vente en l’état futur d’achèvement) qui servira de gage de confiance à la fois pour les promoteurs et les acquéreurs. 

A son tour, Badre Kanouni, président du directoire d’Al Omrane, principal aménageur urbain du Royaume, a fait savoir qu’il avait créé une entité dédiée à la recherche et au développement. L’objectif? Innover et améliorer les méthodes de construction en vue d’offrir un cadre de vie agréable aux futurs acquéreurs. 

Avec le même dynamisme, les promoteurs immobiliers s’adaptent aussi aux changements que connaît le secteur. Car, comme l’a signalé Anice Benjelloun, vice-président de la Fédération nationale des promoteurs immobilier, «la demande est, dans 80% des cas, exprimée pour des logements situés autour de 320.000 dirhams». Par conséquent, «il faut déployer des dispositions urbanistiques plus souples et plus adéquates, et notamment trouver des moyens pour diminuer le prix du foncier et réduire les taux d’intérêts appliqués à la promotion immobilière»

Par Fayçal Ismaili
Le 24/03/2021 à 20h25