Le projet de réforme du Code de la route ne fait pas l’unanimité. Examiné par la Commission de l’Intérieur et des collectivités territoriales à la seconde Chambre du Parlement jeudi 14 avril dernier, cette version se veut être beaucoup plus contraignante pour les usagers de la route, rapporte ainsi le quotidien L’Économiste, dans son édition de ce lundi 18 avril.
D’après le journal, l’usage du téléphone au volant sera désormais sévèrement réprimé. Cet acte devrait coûter à l’automobiliste un point de son permis. Mieux encore, les écouteurs et le Bluetooth seront également considérés comme des infractions. La liste des accessoires proscrits n’a cependant pas été établie de façon claire et définitive.
L’Économiste rapporte également que la réforme revient sur la problématique de la responsabilité en cas d’accident. Un conducteur responsable d'un accident grave avec blessures nécessitant un arrêt de travail d'au moins 30 jours risquera, désormais, un emprisonnement de 1 mois à 2 ans de prison et/ou une amende de 1.200 à 6.000 dirhams.
Par ailleurs, relève le journal, le refus du test d’alcoolémie par le conducteur sera désormais assimilé à un test positif. Aussi, le contrevenant écopera d’un retrait de 6 points, c’est-à-dire de la même peine qu’un conducteur positif au test en question. La réforme du Code de la route s’est également attaquée aux conducteurs qui franchissent les barrières d’autoroutes sans s’acquitter du péage. Ils devraient, après l’application de cette réforme, être condamnés à une amende de 1400 dirhams.