La décision des autorités françaises de réduire de 50%, depuis septembre dernier, le nombre de visas Schengen accordés aux Marocains, notamment aux chauffeurs du Transport international routier (TIR), n’a pas impacté que ces derniers. En effet, la plateforme multimodale de Saint-Charles international (première plateforme de commercialisation, de transport et de logistique de fruits et légumes frais en Europe, à Perpignan, dont le chiffre d’affaires annuel est de plus de 750 millions d’euros), est également impactée par cette décision.
Dans son édition du 25 novembre, Les Inspirations ÉCO indique que cette plateforme commercialise aujourd’hui plus de 1,768 million de tonnes. Plus de 25% de ses approvisionnements parviennent du Maroc (contre 65% provenant de l’Espagne).
Le quotidien rappelle que 415 visas Schengen n’ont pas été renouvelés pour des chauffeurs marocains. De ce fait, le parc de véhicules du transport international routier tourne à peine à 40%.
Depuis le déclenchement de cette mesure, en septembre dernier, «la réduction de visas porte atteinte aux échanges économiques, notamment aux exportations et importations des fruits et légumes frais entre le Maroc et la France, principale destination des acheminements des produits marocains», souligne le journal.
Pour proterster contre ce blocage, un nouveau mouvement de grève des opérateurs est mené depuis le 21 novembre par le bureau syndical des propriétaires et chauffeurs de camions du TIR, affilié à l’Union marocaine du travail (UMT), ainsi que par d'autres syndicats.