La Commission européenne a adopté une assistance d’appui budgétaire en faveur du Maroc d’un montant de 177 millions d’euros afin de soutenir le «Programme intégré de reconstruction et mise à niveau générale des zones sinistrées (2024-2028)», élaboré par les autorités marocaines suite au tremblement de terre survenu le 8 septembre dernier.
Aussi, dans un effort conjoint entre l’Union européenne (UE) et la Banque européenne d’investissement (BEI), cette dernière s’est engagée à prêter 1 milliard d’euros sur 5 ans, garantis par l’UE, pour aider le Maroc dans son programme de reconstruction post-séisme.
En cours d’instruction, le prêt pourra être destiné à la reconstruction des écoles, des routes et des centres hospitaliers, intégrant des infrastructures résilientes au changement climatique et durables.
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L’assistance de l’UE sera mise en œuvre sous forme d’appui budgétaire et viendra soutenir des objectifs spécifiques. À commencer par le soutien aux personnes affectées par le tremblement de terre, notamment à travers des logements réhabilités ou reconstruits.
L’aide vise également à contribuer au redémarrage des services publics, la santé et l’éducation en particulier, dans des infrastructures fonctionnelles. De même, elle soutiendra la relance et le dynamisme de l’activité économique ainsi que la cohésion territoriale dans les zones touchées par le tremblement de terre.
«Ce programme de 177 millions d’euros sera complété par d’autres financements dans le cadre d’un soutien plus conséquent aux efforts de reconstruction pour un montant total de 225 millions d’euros», a déclaré Olivér Várhelyi, commissaire au Voisinage et à l’élargissement, cité dans un communiqué de la délégation de l’UE au Maroc.
Cet appui visera à renforcer la durabilité sociale et environnementale, ainsi qu’à réduire la vulnérabilité et renforcer la résilience des communautés et des institutions face à de futures catastrophes naturelles, en capitalisant sur d’autres réformes structurelles soutenues par des programmes européens dans des domaines tels que la décentralisation, l’accès aux services publics, l’eau potable, la santé, l’éducation, ou encore la protection sociale.