Dans le dossier du Sahara marocain, les digues commencent à bouger. C'est ce qu'on peut lire dans l’édition du 5 novembre du quotidien L'Economiste, qui a couvert le forum d'affaires Maroc-France, tenu à Laâyoune récemment.
L'intérêt des opérateurs pour les provinces du Sud n'est plus à démontrer. Auparavant, quelques initiatives étaient éparpillées. Aujourd'hui, ce genre de rencontre favorise un plus grand intérêt pour les opportunités offertes par ces régions. Ainsi, l'arrivée d'investisseurs français va ouvrir la porte à d'autres entreprises européennes. La gamme des secteurs intéressant les opérateurs étrangers est large. Cela va de l'agriculture aux énergies nouvelles en passant par le tourisme.
En outre, la tenue du forum coïncide avec la mise en œuvre de grands projets structurants prévus dans le cadre du nouveau modèle de développement ayant pour ambition de donner un coup de fouet à la dynamique d'investissement dans les provinces du Sud.
La réalisation des 71 milliards de dirhams d'investissements prévus étant bouclée, le montant devrait dépasser les 80 milliards de dirhams. Par ailleurs, les investisseurs étrangers semblent moins frileux. D'autant que ces régions commencent à s'inscrire dans la logique de développement de pôles de croissance, à l'instar d'autres zones du Maroc.
Au-delà des problématiques liées à certains dossiers comme les accords de pêche et d'agriculture avec l'Union européenne, la situation sur le terrain semble attirer des opérateurs voulant saisir des opportunités qu'offrent ces régions dotées d'un grand potentiel de croissance. Sur le plan politique, un nouveau tempo a été donné par la dernière résolution du Conseil de sécurité.