L’accord de partage de risques devrait catalyser près de 500 millions d’euros d’échanges commerciaux en faveur d’entreprises opérant dans plus de vingt pays africains, indique la Banque africaine de développement (BAD) dans un communiqué, précisant qu’il permettra de diversifier la capacité de production des pays, de renforcer leur compétitivité, de générer des recettes fiscales additionnelles et de créer de nouvelles opportunités d’emploi.
Et d’ajouter que ce partenariat permettra à Attijariwafa bank de financer, à plus grande échelle, les entreprises des secteurs de la santé, de l’agriculture et l’agroalimentaire, des énergies renouvelables, des télécommunications et des services. Les entreprises dirigées par des femmes et les porteuses de projets de développement durable sont en particulier concernées, précise la même source.
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«En unissant nos forces avec Attijariwafa bank, nous ne partageons pas seulement des risques. Nous faisons naître de nouvelles opportunités pour celles et ceux qui entreprennent et se projettent en Afrique», s’est félicité le directeur général de la BAD pour l’Afrique du Nord, Mohamed El Azizi, rapporte le communiqué. «Nous voulons rompre l’isolement financier du continent en soutenant des champions africains qui pourront renforcer l’inclusion financière des entreprises et les aider à se déployer sur le continent», a relevé le responsable pays de la BAD pour le Maroc, Achraf Tarsim.
De son côté, l’administrateur directeur général d’Attijariwafa bank Europe, Younes Belabed, a souligné que le groupe Attijariwafa bank est engagé depuis plus d’une décennie en faveur du développement du continent africain dans un esprit de croissance solidaire et inclusive. «Avec le partenariat mis en place entre la BAD et Attijariwafa bank Europe, notre Groupe consolide sa position en tant qu’acteur majeur dans le renforcement du tissu économique africain et contributeur important dans la dynamisation et le développement des échanges Nord-Sud», a-t-il poursuivi.