Après avoir annoncé, le 17 septembre dernier, la découverte d’hélium dans sa licence pétrogazière onshore à Guercif, la compagnie britannique Predator Oil & Gas annonce, ce lundi 30 septembre, des résultats encourageants issus d’un rapport sur les évaluations techniques du potentiel en hélium du prospect MOU-5 dans cette mine, réalisé par l’entreprise Scorpion Geoscience Limited.
Selon Predator Oil & Gas, ces données révèlent que les estimations brutes potentielles de ce gaz rare s’élèvent à 2,9 milliards de mètres cubes sur la base d’un scénario moyen global de 1,298% d’hélium et 16,95 milliards de mètres cubes, selon un scénario global moyen de 4,006% d’hélium.
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La firme britannique indique que le rapport a comparé la structure du MOU-5 avec d’autres gisements afin d’évaluer son potentiel et de prévoir éventuellement une exploitation commerciale. «Le modèle géologique de Guercif démontre qu’il est potentiellement possible que l’hélium puisse provenir d’un socle cristallin (analogue tanzanien), d’intrusions granitiques (analogue corse) ou de sédiments volcanoclastiques radiogéniques (analogue américain)», précise-t-elle.
Pour Paul Griffiths, PDG de Predator Oil & Gas, «étant donné la taille potentielle du MOU-5 et son contexte géologique, ce rapport indépendant sur le potentiel d’hélium renforce l’argument en faveur de l’évaluation de la présence potentielle d’hélium dans ce prospect».
