Le sol tremble sous les roues des camions-bennes, les grues dressent leurs bras d’acier vers le ciel et les excavatrices mordent la terre sans relâche. Chaque jour, le site de construction du port Dakhla Atlantique prend de l’ampleur. À ce stade, les travaux ont progressé de 27%.
En 2025, une enveloppe de 2,16 milliards de dirhams (MMDH) sera mobilisée pour continuer les travaux de construction de ce méga-chantier, qui représente un investissement global de 13,61 MMDH, selon la note sur la répartition régionale de l’investissement accompagnant le projet de la loi de finances (PLF) 2025.
État d'avancement des travaux de construction du port Dakhla Atlantique. (S.Bouaamoud/Le360). سويلم بوعمود
Prévu pour être opérationnel en 2028, le port Dakhla Atlantique comprendra trois bassins distincts. Le premier, un bassin de commerce doté d’un poste pétrolier, facilitera l’import-export des marchandises. Le deuxième, dédié à la pêche côtière et hauturière, ambitionne de traiter près d’un million de tonnes de produits maritimes par an. Enfin, un bassin réservé à la réparation navale complétera cette infrastructure maritime multifonctionnelle.
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La connectivité de ce port au reste du territoire est également au cœur du projet, avec la construction d’un pont d’accès en mer et une route de 7 km reliant directement le port à la route nationale n°1. Ces infrastructures permettront de fluidifier les échanges et d’ancrer ce port comme un maillon stratégique de la logistique nationale.
Au-delà des aspects techniques, Dakhla Atlantique a pour objectif de répondre aux besoins de plusieurs secteurs clés. La pêche, l’agriculture, les industries manufacturières et le commerce profiteront de cette infrastructure adaptée, en particulier dans le cadre de la valorisation des petits pélagiques.