PLF 2022: les priorités pour les dépenses d'investissement

Saâd-Eddine El Othmani, chef du gouvernement, présidant une réunion du Conseil de gouvernement, tenue le 27 juillet 2021, en visio-conférence. 

Saâd-Eddine El Othmani, chef du gouvernement, présidant une réunion du Conseil de gouvernement, tenue le 27 juillet 2021, en visio-conférence.  . DR

Revue de presseKiosque360. La note de cadrage du PLF2022 dresse plusieurs priorités en matière de dépenses d’investissement. Les établissements publics, bénéficiant de rallonges budgétaires de l'Etat, devront appliquer de nouvelles normes de gestion

Le 27/10/2021 à 10h30

Si l’Etat maintient les dépenses d’investissement, il va certainement faire deux fois plus attention à la manière avec laquelle il va les dépenser. Dans son édition du 17 août, Les Inspirations Eco avance que «la note de cadrage, adressée aux départements ministériels, énumère une série de mesures prudentielles» dans l’objectif de limiter les dotations consacrées annuellement aux établissements publics. Cela induit, selon le quotidien de réduire les aides au titre des investissements accordés aux entreprises publiques destinés à couvrir des difficultés de trésorerie à la faveur de dépenses pour consolidation des engagements des projets en cours.

Le journal soutient ainsi que «les partenariats public privé (PPP) sont considérés comme le principal, sinon l’unique mécanisme à utiliser pour le volet contractuel de l’État et des établissements publics». Cela passera par «l’activation du nouveau cadre légal du PPP, avec le conditionnement de toutes les dotations susceptibles d'être octroyées, à la conclusion de contrats PPP.Les Inspirations Eco relève également l’obligation de «programmer des projets dont la situation légale n’a pas été régularisée, notamment dans le cadre du respect des mesures liées à l’expropriation pour cause d’utilité publique». Il précise aussi que les services de l’État gérés de manière autonome ainsi que les entreprises nationales bénéficiant annuellement de la contribution budgétaire des finances publiques sont concernés par ces nouvelles normes.

Le quotidien rappelle que les dépenses d’investissement se sont chiffrées à près de 32 milliards de dirhams et ont été réalisées à hauteur de 41,4% des prévisions. Leur proportion dans le budget avoisine le 14%.

Le quotidien affirme que la mise en œuvre, dans le PLF, «d’un nouveau mode de programmation des projets initiés par les établissements publics qui ne versent pas de redevances annuelles à l’État» via «un cadre de préparation budgétaire qui fixe les projets bénéficiant de dotations ouvertes, parallèlement à la tenue d’une comptabilité relative à l’ensemble des opérations effectuées par ces établissements.

Par Rachid Al Arbi
Le 27/10/2021 à 10h30