Le gouvernement veut augmenter la TIC sur les boissons alcoolisées. Dans son édition du jour, L’Economiste rapporte que cette taxe sera légèrement revue à la hausse. Il assure que ces réajustements font craindre une montée de la contrebande, puisque l’alcool coûtera plus cher. Le journal ajoute que, pour les vins, la majorité est favorable à une hausse de la TIC de 50 dirhams au lieu de 100 dirhams/l’hectolitre et 150 dirhams pour les bières. La hausse de la taxe sur les bières sans alcool sera maintenue à 100 dirhams/l’hectolitre. Pour les alcools éthyliques destinés à la préparation d'eaux-de-vie et de liqueurs, le relèvement sera de 2.000 dirhams.
Le journal évoque aussi un ensemble de mesures de protection du marché local, comme la révision à la hausse des droits d’importation de plusieurs produits dont ceux contenant du cacao, pour lesquels il propose de porter les droits d’importation à 40% contre 17,5% actuellement. Le quotidien parle aussi de la hausse du droit d’importation appliqué aux étoffes de bonneterie, qui passera de 10% à 40%.
Le quotidien se penche ensuite sur les amendements qui ciblent la contribution professionnelle unique (CPU), censée remplacer le régime du bénéfice forfaitaire. "Ce nouveau régime exclut les contribuables exerçant l'une des professions ou activités prévues par voie réglementaire et les professions commerciales, industrielles ou artisanales dont le chiffre d’affaires annuel dépasse 2 millions de dirhams. Il en va de même pour les prestataires de services dont le chiffre d’affaires est supérieur à 500.000 dirhams".
L'Economiste indique que la majorité veut simplifier les procédures d’adhésion à ce régime à travers une déclaration annuelle et non pas trimestrielle, tout en maintenant la possibilité d'un versement trimestriel ou annuel. "Si le contribuable opte pour un paiement sur quatre trimestres, le versement de l’impôt doit porter sur 25% du montant de l’impôt dû et se faire à des périodes précises (avant fin mars, juin, septembre et fin décembre). S’il choisit un versement annuel, il devra s’acquitter de l’impôt avant la fin du mois d’avril de l’année suivant l’exercice concerné", ajoute le quotidien.