Partenariats entre le Maroc et la Grande-Bretagne: pour les accroître, ce que recommande un think tank

Big Ben, au centre de Londres.  . DR

Revue de presseDans un document («Le Maroc, future pierre angulaire de la stratégie britannique post-Brexit en Afrique?»), l’Institut marocain d’intelligence stratégique (Imis) examine l’avenir des relations entre les deux pays, dans le contexte de leur évolution, actée par l’Accord d’Association de 2021. Une revue de presse de Challenge.

Le 09/09/2024 à 20h42

Rédigé par Najib Benamour, sous la direction de Abdelmalek Alaoui, président de l’Imis, et du Pr. Ahmed Azirar, directeur de la Recherche au sein de l’institut, avec la participation de Rayan Sahnoune et de Victor Pauvert, ce document («Le Maroc, future pierre angulaire de la stratégie britannique post-Brexit en Afrique?»), émet une série de propositions dans le but d’accroître les relations économiques entre le Maroc et la Grande-Bretagne.

Le magazine Challenge, qui relaie la teneur de ce document publié ce lundi 9 septembre, décrit l’évolution des relations bilatérales entre les deux pays, caractérisées par un nouveau tournant avec la signature de l’Accord d’Association Maroc-Royaume-Uni en 2021.

«Cet accord, entré en vigueur en janvier 2021, a permis d’augmenter les échanges commerciaux bilatéraux à 2 milliards de livres sterling en 2022», explique l’Imis, qui insiste sur toute l’importance de cette relation dans le contexte du «Global Britain», la stratégie mise en oeuvre par le Royaume-Uni.

Suite au Brexit, la Grande-Bretagne a en effet dû réévaluer ses partenariats internationaux, en portant un intérêt particulier aux pays d’Afrique, dont le Maroc qui, en raison de sa position géographique stratégique, est présenté comme étant une passerelle idéale pour les investissements britanniques en Afrique de l’Ouest.

Dix recommandations principales sont proposées par cette équipe de l’Imis pour accroître ces partenariats, dont une harmonisation des réglementations commerciales, une réduction des barrières tarifaires, et le développement de secteurs stratégiques comme les services aux entreprises et les énergies renouvelables.

L’Imis recommande le «développement de zones économiques spéciales et l’augmentation des investissements dans les provinces du Sud du Maroc, ainsi qu’une coopération renforcée dans les domaines de la santé, de l’éducation et de la sécurité».

Cette «feuille de route ambitieuse que préconise l’Imis», selon les termes de Challenge, permettra d’établir des partenariats bilatéraux accrus entre le Maroc et le Royaume-Uni, attestent les rédacteurs de ce document.

Par Lamia Elouali
Le 09/09/2024 à 20h42