Aujourd’hui Le Maroc, qui s’intéresse au sujet dans sa publication de ce vendredi, rapporte que dans le but d’interagir avec les opérateurs économiques installés dans les provinces du Sud du Royaume, l’Office des changes a animé récemment une série de rencontres d’informations à Laâyoune, initiée en collaboration avec le Centre régional d’investissement de la région Laâyoune-Sakia Hamra et le secteur bancaire.
«Les représentants de l’Office des changes ont présenté et explicité les différentes mesures introduites par l’Instruction générale des opérations de change 2022, notamment celles ayant trait à l’amélioration du climat des affaires, à l’accompagnement des opérateurs économiques, à la promotion des exportations marocaines et à la contribution à l’essor des startup nationales», rapporte Aujourd’hui Le Maroc.
Notons que cette série de rencontres constitue une véritable occasion d’écoute, de partage et d’échange pour recenser les besoins et les attentes des opérateurs économiques. Le journal précise que les responsables de l’office ont saisi cette occasion pour présenter les nouvelles dispositions de la réglementation des changes pour l’année 2022 qui s’articulent autour d’un ensemble de mesures visant la simplification des opérations de change pour offrir aux opérateurs nationaux un accompagnement pour le développement de leurs opérations à l’international.
«Selon les intervenants lors de ce séminaire, l’Instruction générale des opérations de change 2022 (IGOC 2022) intègre un ensemble de dispositions orientées dans une large mesure vers l’instauration de la confiance, l’amélioration du climat des affaires et la contribution à l’effort de relance de l’économie nationale en offrant plus de flexibilité réglementaire, en parfaite concertation avec les différents partenaires».
Précisons que les nouvelles mesures introduites par l’IGOC 2022 visent à encourager l’acte d’exporter et d’investir, à accompagner les opérateurs économiques, à donner une forte impulsion au développement des start-up et à garantir aux personnes physiques un meilleur accès aux devises étrangères. «En matière d’investissement à l’étranger, la nouvelle Instruction prévoit le relèvement à 200 millions de dirhams du plafond autorisé pour tout investissement marocain à l’étranger et ce, quelle que soit la juridiction. Ce plafond était fixé à 100 millions de dirhams pour les investissements en Afrique et à 50 millions pour les autres continents», précise aussi le quotidien, ajoutant que l’IGOC 2022 a mis en place des facilités en faveur du développement des start-up nationales.